Ramène-moi mon sourire. Je t'en supllie. { Hitsaki

Le froid était de plus en plus présent. Je me quittais plus mon écharpe et mes gants. Les nuages plus dense de minutes en minutes menaçaient de nous mouiller méchamment ou de laisser tomber de la neige abondamment à chaque instant. Pourtant je restais dehors à affronter le vent glacial qui passait à travers mes vêtements. Je frissonnais de plus en plus, mes mains devenaient bleues et je savais que me slèvres l'étaient de puis longtemps. Je devais faire pitié. Mon grand-père serait mort sur le coup s'il me voyait comme ça. Malgré tout, je restais assise là, toute seule. J'écoutais les rires incessant des élèves qui jouaient dans la neige. Des boules blanches valaient de partout. Certaines lancées par la force des bras et d'autre par la magie. Je fermais les yeux, profitant de ce bruit merveilleux que je n'étais plus capable de reproduire.

- Arrete !
- Non, Jamais. Tu l'auras voulu.
- Mais ... AHAHA .... Arre ... AHAHAH .... Arreteeeee. HAHAHAHA. Juuuuuuuuude. St'euplait. Aret.. AHAHAHAHA
- Tu n'aurais jamais du faire, ça. Alistar ! Maintenant tu subi ma vengeance.
Mes doigts faisaient des va et vient sur la plante du pied droit d'Alistar. Il avait voulu jouer ? Maintenant il devait en subir les conséquence.
- Excuse-toi !
- Jamais.
- T'es sur ?
- Sur et certain
- D'accord.
Mes doigts quittèrent le pied de mon frère pour aller sur ses côtes. Je recommençais ma douce torture.
- Nooooooooon. Je m'excuse, voilà ! Je m'excuse !
- De quoi ? J'ai pas bien entendu.
- Je m'excuse de t'avoir fait une pichenette ! AHAHAHAHA
J'arrêtais mes chatouillements et le laissait de rassoir. Il était rouge, et essoufflé mais il sauta sur mon moi, et se vengea. Ce fut l'un des dernier fois que je rigolais autant.

De l'eau tomba sur mon visage. Sa y est, les nuages avaient craqués. J'allais être trempé, mais je ne bougeais pas. De toute façon, être serré dans les cachots n'allait rien m'apportait. Alors autant resté là et pleuré sans que personne ne me voit. Une larme roula sur ma joue, se mellant aux gouttes de pluie.

Un doigt chaud passa sur ma joue, me tirant de mes pensées, brulant ma peau gelée. J'ouvris les yeux et vis Hitsaki. Celui qui m'avait accueilli dans cet endroit de malheur, celui qui était censée être mort. Mort ! Pas être debout devant moi. Que faisait-il ici ? Vivant ? Je me souviens parfaitement de sa chute dans le lac et que jamais nous avons revu sa tête réapparaitre à la surface. Je me souviens parfaitement de la douleur du professeur Ayla, et du directeur. J'étais abasourdi.

- Il n'est pas raisonnable de rester dehors par ce temps Jude, surtout si tu ne bouge pas.

Il m'amena dans un coin à l'abri des intempérie. La neige était revenu, je venais à peine de le remarquer. Hitsaki créa une flamme. Quel abruti, il allait faire fondre la neige ! Je me mis une claque mentalement. Comment autant de neige pouvait fondre avec une si petite flamme.

- J'ai entendu dire que tu était toujours seule. Je peut comprendre que tu te sente pas bien avec les autres élève mais le renonce pas au bonheur pour autant !

Wahou. Je suis épatée. Quel observateur ! Même un pigeon borgne pourrait le remarquer. Deuxième claque. Comment aurait-il put le remarquer vu qu'il n'était pas là pour le voir. Je baissai la tête à mes pensées de plus en plus stupides. Même un gryffondor pourrait faire mieux. Eh puis je ne renonçais pas au bonheur. Je ne savais plus être heureuse. C'était simplement ça.

- Je ne sais pas ce qui te pousse a être recluse sur toi même, tu sais Jude, les serpentards ne sont pas forcement des gens mauvais.

Je relevai la tête d'un coup. Heu, il avait dit quoi là ? Les serpentards ne sont pas forcement des gens mauvais ? Les serpentards ne sont pas forcement des gens mauvais ! J'avais du mal comprendre. Citez-moi un serpentards qui avait finir Auror, ou Ministre de la Magie ? Personne. Mais ceux qui ont fini mangemort ne se compte plus. Alors j'avais bien fini par me dire que serpentards était pour ceux à l'avenir plus noir que blanc. Hitsaki se retourna, et appuya son index sur ma poitrine.

- L'important c'est ce qui se trouve la dessous, peut-être as-tu vécu des choses horribles, peut-être que tu as renoncer au bonheur, peut-être que tout simplement tu t'en fiches d'être malheureuse, mais quelque soit la raison, ton cœur, je le vois briller toujours aussi fort, alors sèche tes larmes et raconte moi tes souffrances.

Un cœur loupa un battement. Il voulait que je lui raconte mes souffrances ? Que je lui raconte mes dernières semaines, mes derniers mois à être en dépression nerveuse. Pouvais-je vraiment le faire ? Non. Mon grand-père me l'avait absolument interdit : " Un Malfoy ne raconte pas sa vie". Mais étais-je encore une Malfoy ? Loin de ma famille, et à détester mon cousin de sang alors que lui aussi était un Malfoy. Les larmes me virent aux yeux. Je me mordis la langue pour ne pas pleurer devant Hitsaki. Je n'avais jamais pleurer devant quelqu'un a part Alistar.

- Vous voulez vraiment savoir mes souffrances ? Non, enfaite vous vous en fichez. Vous voulez juste faire bonne figure devant une élève pour dire de récupérer l'admiration que nous avions pour vous. Vous vous fichez éperdument que mon frère me manque, que mon grand-père m'a envoyée ici pour devenir plus forte que ce sale Draco. Vous vous fichez comme votre premier sort que tout le monde ici me voit comme une mini-Lord Voldemort, un mangemort comme tant d'autres. Vous vous fichez que tout le monde ici me voit comme tout ce que je ne suis pas.

Les larmes avaient réussi à franchir la barrière. Je pleurais à présent à chaude larmes. J'avais sans le vouloir racontez mes souffrances alors que je lui en voulais de me poser cette question. Je m'accroupis et cacha mon visage dans mes genoux. Personne ne devait me voir pleurer, sinon où était ma dignité ?

Qu'il arrète. Ne voyait-il pas que j'avais mal ? Mes larmes coulaient alors que jamais je n'avais pleuré devant quelqu'un, à part Alistar. J'avais mal. Un trou dans ma poitrine s'ouvrit, me déchirant le cœur. Je ne voulais pas rentrée pourtant je voulais revoir mon frère. J'avais besoin d'aide. J'avais trop mal pour pouvoir survivre ici. Je voulais mourir. Mais si je mourais, Alistar se retrouverait seul. Sans moi. Sans personne.

- Tes souffrances sont grandes, je le voit, mais tu ne connait pas le véritable sens tu mot "ténèbres" et je te souhaite de ne jamais le connaitre.

Mauvaise pioche. Je le connaissais parfaitement. Si tuer ne vous apprend pas le mot ténèbres alors je porte une culotte en dentelle rose Barbie. A 11 ans, j'ai tué. C'est là que j'ai compris que mon grand-père ne m'apprenais pas tout c'est tour pour que je sois doué. Il voulait m'utiliser. Mais j'ai continué; parce que j'aimais mon grand-père encore plus que mon père. Lui s'occupait de moi, de ce que j'étais. Pas d'Alistar et de sa normalité. Hitsaki me releva le visage. Il essuya mes joues avec un mouchoir. J'étais abasourdi. Suel Alistar avait fait ce geste pour moi. Mon grand-père me laissait pleurer jusqu'à ce que je sois calmée et apte à reprendre l'entrainement. Mon père ne savait pas comment réagir avec moi, ma mère était encore pire.

- Jude, tu doit choisir entre vivre pour toi ou pour ta famille et ton honneur en temps que Malfoy. Serpentard, que tu le veuille ou non, a accueillit des sorciers on ne peut plus bénéfique et l'un deux est même devenu directeur de Poudlard, Severus Rogue était certes un homme froid mais restait un homme formidable qui a consacrer sa vie a un double jeu pour celle qu'il aimait !

Quoi ? Qui était Severus Rogue ? Un ancien directeur de Poudlard avait dit Hitsaki. Mais le seul directeur que je connaissais en directeur de Poudlard était Jasper. Une flamme apparut devant mes yeux. Sa chaleur me réchappa le corps, mais pas le cœur. Lui restait froid et fermé.

- Ayla aussi est une femme formidable, et pourtant elle a été serpentard. Les gens ne te renvoient que l'image que tu leurs donne. Si ils voient que tu avance et que tu changes, il viendront vers toi. Serpentard, poufsouffle, gryffondor ou même serdaigle, ces maison restait autrefois chacune dans leurs coins mais les choses on changer, des affinités ce sont crées même entre gryffondor et serpentard !

Qui viendrait vers moi ? Ils ne pensent que par ce que les rumeurs racontent. Je ne veux pas d'un ami comme cela. Enfin, un ami. Si cela était encore possible pour moi d'avoir un ami. Une larme roula sur ma joue. Je l'essuyai le vite vite possible avec le revers de ma main. J'étais associable. Mon coeur voulait d'un ami, de quelqu'un a qui parlé, mais Merlin faisait tout pour que je sois seule. Cette rumeur, ce nom de famille plus que redouté. Je reçu une boule de neige. Ma bouche s'ouvrit, formant un grand O. Je relevais la tête vers Hitsaki. Comment avait-il osé ?


- Ces froid n'est ce pas ? C'est comme ton cœur, si on enlève cette carapace de neige, en dessous figure quelque chose de merveilleux. Toi. La vraie toi.

Comment pouvait-il savoir si la vrai moi était merveilleuse. La moi dont il parlé n'était qu'un fille utilisé par son grand-père, qui aimait plus qu'elle ne le devrait son frère, et qui était destinée à se battre contre son cousin, peut-être même à mourir dans ce fameux combat. Ma main se referma sur de la neige alors Hitsaki m'enlevait doucement la neige de mon visage. Je formais discrètement une boule de neige moi aussi. J'allais me venger.

- Je n'ai que 19 ans. Je ne suis pas si âgée tu sais, je te comprend donc. Et sache aussi que je ne fait pas les choses pour être bien vue.

19 ans. Son âge me fit un choque. Je savais parfaitement qu'il était jeune. Mais pas à ce point. 19 ans. C'était à peine 3 ans de plus que moi. Par Merlin. J'écrasais ma boule de neige sur le dessus de sa tête. La neige s'étala sur ses cheveux et quelques flocon tombaient sur son visage.

- Prèmierement, ma vraie moi est pire que celle que vous voyait. Deuxièmement, je ne sais pas qui est Severus Rogue. Troisièmement, C'était une très mauvais idée de me lancer de la neige.

Je me relevai et fit face à Hitsaki. Il me dépassai d'un bonne tête. J'étais obligée de lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Cela ne me découragea pas. Ma petite taille ne voulait pas dire que je devais me sentir inférieur.

- Maintenant, avec tout le respect que je vous dois professeur, je dois vous demander de dégager de mon chemin et de me laisser vivre ma vie comme je l'entends.

Il apparu devant moi, comme par enchantement. Je m'arrêtais de marcher, un peu surprise. Mais mon visage ne le montra pas. Un posa un doigt au-dessus de ma poitrine. Décidément, il aimait bien toucher cette endroit là.

- Je suis désolé de ce que je vais faire. Légilimens !

Comment osait-il faire ça ? C'était ma vie privé ! Tout ce que je voulais cacher. Tous ce que je ne voulais pas revivre. Je ne voulais pas qu'il voit ça. Je ne voulais pas. Une voix résonna en moi. La voix de celui qui violer mon esprit : «Je ne veut pas violer ta vie privée, désoler. Toutes résistance est inutile. ». S'il ne voulait pas violer ma vie privée qu'il arrête tout de suite. Mes souvenirs défilait devant mes yeux. La voix d'Alistar revenait sans cesse. Mon cœur se brisait encore plus. Je me vis tué un animal sans défense, le premier. Je vis mon frère pleurant lors de mon départ ici. Je vis mon grand-père m'ordonnant de tuer cet animal, ce petit oiseau si magnifique à mes yeux. Qu'il arrête. J'avais trop mal. Je vis ma mère me refusait un câlin comme elle venait de le faire pour Alistar. Je me vis attendre des heures dans la volière de Poudlard dans l'espoir qu'une lettre de mon frère arrive. Puis, je pus enfin revoir la réalité. Hitsaki était devant moi. Je voulais le frapper, le frapper jusqu'à ce qu'il comprend à quel point j'avais mal. Pourtant je ne le fis pas. J'étais coulée sur place.

- je suis désolé de tout ca, je suis désolé mais quitte a ce que tu me prenne pour un déchet, un fou ou autres, je veux comprendre ce qui te pousse a être si défaitiste je commence a comprendre.

Qui ne comprendrais pas après avoir vu ma vie. Cette vie que je détestais autant que je l'aimais. Malgré que j'avais beaucoup plus pleuré que ris dans cette vie, je le chérissais plus que tout. Beaucoup de personne m'enviait. Enfin, c'est ce que Grand-père m'avait dit. Et je le croyait, pauvre de moi.

- tu ne croit pas au bonheur Jude ? Au fond nous sommes semblables... Tu ne crois pas au sentiments bienfaisant ? Tu ne croit pas a l'amour ? Au plaisir ? Ton monde doit effectivement être triste.

Mon monde n'était que guerre, vengeance et froideur. Je n'avais eu que quelque moment de bonheur, enfermée dans ma chambre avec mon frère. Mon frère. En fait, mon monde se résumait à lui. Je baissais les yeux. Alistar était tout pour moi. Je ne vis pas Hitsaki se rapprochait de moi. Je ne le vis pas non plus se pencher. Mais je le vis m'embrasser. Mon cœur loupa plusieurs battements. J'aurais peut-être dû le baffer et courir le plus loin possible, comme dans les séries moldu. Mais non, je restais là encore coulé sur place. Quelque chose me mouillé frôla ma joue. Hitsaki pleurait. Par merlin. Il se retira. Je ne bougeais toujours pas.

- Les sentiments existent Jude. Je ne dit pas forcement en avoir pour toi mais ce baiser je l'espère te montrera que tu a tord.

Il se retourna, se mettant dos à moi. Je ne savais pas comment réagir. Ma bouche s'ouvrit et se referma plusieurs fois. Aucun son ne voulait sortir. Comment étais-je censée réagir ?

- Fait ce que tu veux, crois ce que tu veux, moi qui était comme toi je m'en suis sortit. J'ai crus au chose de la vie. Je n'ai que 19 ans Jude. Mais si demain je dois mourir au combat contre lord Voldemort ou ces sbires, si demain je dois quitter ce monde, je le ferrais en croyant en l'humanité et je laisserais à la génération suivante la volonté d'améliorer les choses.

Ma main se posa sur mes lèvres. Il m'avait pris mon premier baiser. Cette scène était digne d'une série. Je levais mes yeux vers le jeune homme. Il s'était retourné et était maintenant face à moi. Il attendait ma réaction. Mais il attendait quoi exactement ? Que je me jète sur lui et l'embrasse à mon tour ? Que je baffe et que je m'en aille ? Que je fasse comme si rien ne c'était passé ? Mes joues se tintèrent de rouges. On non. Je ne dois pas rougir. Rapidement je mis mes mains gelé sur mes joues brulantes. Mes yeux cherchèrent un objet sur lequel ce fixer. La seul chose qu'il eurent trouver fût la bouche d'Hitsaki.

- Ecoutez, je ne sais pas quoi vous dire. Comment voulez vous que je réagisse face à votre baiser. Si j'avais été une fille normal, j'aurais souri comme pas possible et j'aurais sauté à votre cou. Mais, je ne suis pas normal. Alors vous vous attendez à quoi ? Que je vous embrasse aussi ?

Je souris doucement. S'il disait oui, je n'étais pas certaine de le faire, mais je n'étais aussi pas certaine de ne pas le faire.

Tout était chamboulée dans ma tête. Ce baiser n'avait absolument pas été prévu. Je devais faire quoi maintenant ? Grand-père ne m'avait pas signifiez que quelqu'un, un professeur en plus, allait m'embrasser. Je ne savais pas quoi faire. Pour la première fois de ma vie, mon grand-père ne m'avait pas prévenu de ce qu'il pouvait arrivé, dans ce genre là. Je pouvais réagir comme je voulais. Je pouvais réagir avec mon cœur, et pas avec ma tête.

- Jude, arrête de me vouvoyez s'il te plait. Je ne suis pas encore un vieux chnoque...

Il était mon professeur, c'était pire. Je lui devais le respect. Je devais donc le vouvoyez. Mais pas pour lui. Je n'était même pas sur de réussir de le tutoyer. Dans ma tête c'était mon professeur, pas un ado de 19 ans. Mon professeur, un point c'est tout. Un professeur que venait de m'embrasser. Et qui allait recommencer vu comment il se rapprochait de moi. Je ne bougeais pas d'un millimètre alors qu'il se rapprochait dangereusement.

- Suis moi. On sera mieux ailleurs.

On sera mieux ailleurs. On sera mieux ailleurs. Oui, mais pour faire quoi ? Hitsaki se dirigea vers le château. Je le suivais sans rien dire. J'attendais de voir ce qu'il avait en tête. Nous avons monté trois étages sans rien dire, aucune parole. Mon cœur battait à cent à l'heure. Que voulait-il faire ? Il m'amena dans un couloir réservé aux professeurs. Je commençais à sérieusement me demander ce qu'il voulait faire. Pourtant, je ne lui demandé pas. Je le suivais. J'avais confiance. Il s'arrêta devant un magnifique tableau.

- Liberté.

Une pièce secrète ? Le tableau s'ouvrit doucement. Un balcon était derrière. La vue était magnifique. On voyait parfaitement le parc, et le lac. C'était absolument sublime. Hitsaki s'assit sur le rebord du balcon. Mon cœur s'affola. Il était complétement débile ou il était fou. On était vraiment haut. Et lui s'asseyait sur le rebord. Un coup de vent et il tombait. Je le regardais dans les yeux. Il n'avait pas peur. Il devait avoir l'habitude.

- L'important ce n'est pas ce que je veux que tu fasse. C'est ce que tu va faire.

A c'est sur que LA, je savais que je devais faire. Il ne m'aidait pas. Je n'était pas à l'aise dans ce genre de relation. C'était la première fois qu'un garçon me faisait ce coup là. Je n'avais aucune expérience. J'avais besoin d'aide.

- Va tu partir en courant ou bien rester ?

Il se rapprochait doucement. Partir ou rester. Je devais me décider. Maintenant. Je me rapprochais de lui. Nos lèvres se trouvèrent. Je plaçais mes mains dans son cou instinctivement. Et si c'était le destin ? Si c'était Merlin qui avait fait que je m'appelle Malfoy, que je dois m'entrainer pour venger mon grand-père, que je dois quitter mon frère pour aller à l'autre bout du monde, juste pour le rencontrer lui. Et si je me faisais des idées. Et si c'était juste un jeu pour lui. Je me reculais vivement. Un grand sourire était collé sur mes lèvres. J'essayais de le cacher mais il restait là bien collé à mon visage. Je me mordis la lèvres inférieure.

- Vous ... Tu ...

Je laissais un soupir s'échapper. C'était bien la première fois que je bégayais comme ça. Je passais ma main dans mes cheveux et essayais de reprendre confiance en moi. Je pris un grande inspiration et réussi à parler normalement.

- Les relations entre professeur et élèves ne sont-elles pas interdites à Poudlard ?

Cette phrase était sorti tout seule. Je n'avais pas franchement réfléchis.

- Enfin, si c'est une relation que vous .. tu veux.

Son regard n'était pas le bon. Il allait me dire que les relations professeur-élève étaient interdite et que nous devions nous arrêter là. Mais je ne voulais pas. Je souriais, enfin. Si je ne pouvais plus sourire grâce à lui, comment allais-je faire ? Retourner en Corée et mentir à mon Grand-père en lui disant que j'avais échouer, que j'avais vu Draco que je l'avais combattu et que j'avais perdu. Dire un aussi gros mensonge juste pour rentrée et éviter Hitsaki s'il me disait que tout était impossible.

- Il faut que je t'explique plusieurs choses. Dans le monde magique d'aujourd'hui je suis quelqu'un d'influent mais aussi redouter. En clair, je peut faire basculer une décision tout comme le directeur mais le ministère me surveille. C'est pour ça que je suis ici. Le ministère veut surveiller mes actions, ils n'ont pas confiance et quoi de mieux que Poudlard pour surveiller quelqu'un ?

Il était surveillé juste pour être quelqu'un influant !? Je ne comprenais pas. Au lieu de le surveiller, il devrais tout faire pour qu'il soit dans leur camp. En le faisant surveiller il ne faisait qu'agrandir sa colère contre eux. Mais tout cela ne répondait pas à ma question. Pas du tout.

- Si tu ne vois pas où je veux en venir, oui en effets les relations professeurs et élèves sont interdite et si relation il y a, le prof est viré pour faute professionnelle. L'élève, lui, est épargné. Sauf que on ne peut pas me viré car comme je te l'ai dit le ministère veut me surveiller et s'ils me virent ils ne pourront plus me surveiller. Le destin fait bien les choses non ?

Au fur et à mesure qu'il avait débité son explication, mon sourire s'agrandissait encore plus. On pouvait continuer. On pouvait continuer ! Il me fit un énorme sourire. Nous devions avoir l'être idiot à se sourire l'un à l'autre comme ça.

- Si c'est une relation que je veux ? Et bien si tu veut savoir ce que je veux, c'est tout simplement être heureux et m'amuser.

C'était tout ce que je demander. Être heureuse et m'amuser un peu. Vivre ce que je n'avais jamais vécu. Hitsaki se leva sur le rebord du balcon. Il se tenait droit dans un équilibre parfait et se laissa tomber dans le vide. Mon sourire disparut d'un coup. Je couru vers le rebord et le vis tomber petit à petit vers le sol, vers sa mort. Avait-il pensé au mal qu'il ferait une fois de plus à Ayla, Jasper, aux élèves, à moi avant de se jeter dans le vide comme cela ? Les larmes n'eurent même pas le temps d'arriver qu'il disparut juste avant de s'écraser sur le sol. Quelqu'un me tapota l'épaule. Certainement un Professeur pour me dire que je n'avais pas le droit d'être là. Je me retournais et vis un jeune homme brun. Hitsaki. Il me prit dans ses bras et m'embrassa. Je m'accrochais désespérément à sa robe, de peur qu'il disparait encore. Il se décolla de moi, trop tôt à mon gout.

- Je veux être heureux et tu serra la source de mon bonheur comme j'essayerais d'être la tienne.

Pour répondre à cela, la seul chose que j'ai réussi à faire et de l'embrasser comme si ma vie en dépendait. Je voulais rester comme ça. Parce que comme ça je n'avais pas d'entrainement, pas de combat prévu, pas de personne qui me pointe du doigt, personne qui me prend pour un mangemort. Rien ne me faisait du mal si je serais comme ça. Je pouvais rester comme moi-même avec lui. Il me l'avait prouvé. Je voulais rester là, à l'embrasser mais je commençais à manquer d'air, et donc lui aussi. Je retirais mes lèvres de celles de mon petit-ami. Un sourire revint se plaquait sur mon visage. Je le regardais dans les yeux. L'image de sa chute me revint. Je le frappais violemment sur le torse.

- T'es complétement tarée ou quoi ? Se laissait tomber dans le vide comme ça ! Tu sais pas à quel point j'ai eu peur !

Une larme roula sur ma joue. Rien que d'y pensais, je me mettais à pleurer. Dans ma tête, je le voyais encore tomber. Je cachais mon visage dans son torse. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer. Maintenant que j'arrivais à sourire.

C'était trop dur. L'image de lui dans le vide repassait dans ma tête. Mes larmes ne s'arrêtait plus. Quelle idée de se jeter dans le vide. Hitsaki me serra encore plus fort dans ses bras. Je devais arrêter de pleurer. Il était contre moi. Je pouvais parfaitement le sentir. Il n'était pas mort dans sa chute. Il était vivant. Délicatement, mon visage fût relevé par sa main.

- Ne te caches pas, te voir pleurer, ce n'est pas une honte.

Pour moi c'était une honte. Je ne voulais pleurer devant quelqu'un. C'est si dégradant. On faisait ressentir de la pitié lorsqu'on pleurer. Je détestais ça. Il essuya mes larmes avec son pouce. Mon petit-ami, mon cœur loupa un battement à cette pensée, m'embrasse rapidement. Trop rapidement à mon gout. J'avais la sensation de ne jamais en avoir assez. J'en voulais encore et encore. Toujours plus.

- Je suis désolé... J'adore sauter dans le vide, je suis un peut irresponsable des fois..

Irresponsable ? C'était complétement fou. Qui aurait dans l'idée de sautez à 30 mètres de haut ? Et de transplaner à 30 centimètres du sol ? Surtout lorsque quelqu'un vous regarde. Il savait parfaitement que j'aurais peur pour lui. Mais non. Il l'avait fait quand même. Comme si tout le monde le faisait tout les jours. Comme si c'était normal.

- Je m'en fiche de se que les autres pensent. Même si je suis vire je continuerait de venir, ne t'inquiète pas. Au faites, je crois que si j'aime sauter dans le vide c'est justement pour ressentir cette liberté.

Je relevais la tête. Sautez pour ressentir la liberté. Ça ne semblait pas aussi fou que ca en avait l'air. Je me détachais de lui et alla vers le rebord de la fenêtre. Le sol semblait si loin. Mais je voulais le faire. Je voulais ressentir ce que lui avait ressentit. Avec précaution, je m'assit sur le rebord de la fenêtre. Je regardais toujours le sol. Je voulais absolument le faire. Je détournais la tête et regardais Hitsaki dans les yeux.

- Je veux le faire avec toi.

Je baissais la tête. Allait-il accepter ? Il le fallait sinon, je le ferais seule. Je savais transplaner, mais une fois sur deux. Je le ferais. Que je sache transplaner ou pas. Que je m'écrase ou pas. Je relevais la tête et planta mon regard dans celui d'Hitsaki, une lueur de défi dans mes yeux.

- Je veux sauter avec toi, Hitsaki.

Hitsaki me regarda, surpris.

- C'est stupide ! Imagine que nous nous lâchons en l'air et que tu ne puisse pas transplaner ?! Imagine les risques Jude !

Je me contre-fichais des risques ! Je voulais le faire. Un point c'est tout. Avec ou sans lui, je le ferais. Bien sur je voulais le faire avec lui, mais s'il refusais, je n'avais juste qu'à me penchais vers l'arrière et je tomberais. Mon petit-ami se rapprocha de moi. Il se ferait avec moi. je le voyais dans ses yeux. Je pouvais le comprendre rien qu'à la lueur de ses yeux. Mes pensées se confirmèrent. Merlin avait fait que je m'appelle Malfoy, que je sois envoyer ici pour combattre, ou voir tuer, mon cousin Draco pour le rencontrer Lui. Lui qui m'avait accueilli lorsque j'étais arrivé à Poudlard plus qu'en retard avec Loicasa, un abruti de première. Comment avais-je fais pour ne pas remarquer ses yeux si expressif , sa bouche que ne laissait sortir des phrases mélodieuses à mon oreille.

- Très bien. On va le faire. Mais pas ici.

Il me prit dans ses bras. Je le serrais le plus possible contre moi et me laissai transplaner. Cette sensation était désagréable, même dans ses bras à lui. Je détestais transplaner, le balai était bien plus confortable bien que j'en ai une expérience réduite. Je rouvris les yeux lorsque je sortis le vent souffler violemment sur moi. La vue était superbe mais terrifiante. Nous étions au bord d'une falaise raide. Les vagues s'écrasaient sur les rochers, nous éclaboussant quelques fois. Il y avait largement le double de hauteur par rapport au balcon de Poudlard. Je commençais à avoir peur mais l'adrénaline était bien là. Je voulais encore le faire.

- Ce lieux est un lieux maudit Jude. La-bas, en dessous, Lord Voldemort à cacher un objet maudit il y a quatre ans. Un objet que je rêvais d'avoir, Dumbledore, le plus grand directeur de Poudlard de tout les temps à l'aide de Harry Potter vinrent récupérer l'objet mais c'était un faux, le vrais avait déjà été volé. Ils retournèrent à Poudlard où les mangemorts menaient la guerre au élèves. Dumbledore se fit tuer volontairement par Rogue qui prit sa relève mais qui fut tuer un ans plus tard par Voldemort juste avant la fin de la guerre. Jasper a prit le rôle de directeur après cette guerre.

Ce lieu était donc important. Je regardais une fois de plus vers le bas. La c'était tenu Voldemort. Mais aussi Harry Potter, l'Élu connu à travers le monde.

- On va sauter. Ne me lâche pas la main

Je le regardais affoler pendant qu'il prenait ma main. Il sauta sans aucune hésitation. Le sol se rapprochais à tout vitesse pourtant je n'avais pas peur. La main Hitsaki me rassurait. J'avais l'impression de voler. Je fermais les yeux, profitant de cette sensation unique. Je ne voulait pas voir la fin de la chute. J'avais l'impression qu'elle ne finirais jamais. Je ne voulais pas qu'elle finit. Mais le transplanage arriva, bine trop tôt à mon gout. Lorsque je rouvris les yeux, nous étions de retour sur la falaise.

- Alors ? Qu'as tu ressentie ? Au faites Jude, je me demande. Pourquoi est tu venue à Poudlard il y a pleins d'autre écoles plus proches de chez toi...

Je m'assis face à la mer et invita Hitsaki à faire de même. Je pensais qu'a Annelia allait prévenir tout le corps enseignant de ma position. Hitsaki n'avait pas était prévenu. En même temps, il faisait semblant d'être mort.

- Je suis là pour combattre Drago Malfoy. Pour au pire, le tuer. Toute ma vie j'ai été entrainé pour ça. Je dois réussir. Sinon, je serais haïs par ma famille, et même par mon frère.

Je baissais la tête à ces paroles. Je n'imaginais pas qu'Alistar me déteste. je n'y survivrais pas.

- Je suis venu à Poudlard pour avoir le même enseignement que lui. Et pour pouvoir, au mieux, le tuer.

Comment Hitsaki allait réagir à cela. Allait-il s'énerver contre moi ? OU bine, essayer de me convaincre de ne pas me battre ? Ou allait-il simplement fuir face à cela ?

Je guettais la moindre de ses réactions. J'avais vraiment peur. Peur de le perdre. J'avais enfin une raison de rester ici, une raison de sourire et je ne voulais pas que à cause de cette stupide raison, je la perde. Mes mains devenaient peu à peu moites. Hitsaki semblait perdu dans ces pensées. Il devenait certainement peser le pour et le contre. Le contre devait l'emporter c'était logique. Votre copine vous annonce qu'elle va devenir une future meurtrière. Qu'est-ce que vous faîtes ? Vous la quitte ! Bien sur ! Comme ca la police ne vous embêtera pas ! Hitsaki me regardait dans les yeux et ouvrit la bouche. Il allait me le dire ! Il allait me dire qu'il fallait mieux qu'on en reste là, que je pouvais faire ma mission tranqueille sans se soucier de lui. Je ne voulais pas. JE NE VOULAIS PAS !

-Je connais Drago malefoy, c'est lui qui a réveiller le mage noire qui était en moi et qui ma poussé à quitter Poudlard au milieu de ma 5eme année, pourtant je ne lui en veux pas.

Des éclairs passairent dans mes yeux. Il enchainait les choses à ne pas faire cet imbécile ! Je fronçais les sourcils d'un façon peu rassurante. Les poings se resserraient avec une force surprenante. Je sentis quelques unes de mes articulations craquer sous la pression. Hitsaki posa sa main sur mon épaule. Mes points se desserraient un peu face à ce geste tendre.

- Tuer Drago malefoy serait stupide et égalerais le fait de tuer un innocent, Jude, si tu veux le tuer, tue le. Mais je serait alors obliger de te tuer car je veut consacrer ma vie a ce qui me semble être juste...

Les larmes se mirent à couler toutes seules. Pour la troisième fois aujourd'hui. Il serait obliger de me tuer si je tuais ce vaurien de Draco. Je me calais dans les bras d'Hitsaki.

-Je ne le tuerais pas. Mais est-ce que pourrais juste me battre contre lui ? dis-je avec un grand sourire.

Pourquoi lui en voudrais-je ? Il avait le droit de ne pas intervenir. Et il avait raison. Je ne savais pas à quel point Drago Malfoy était fort. J'allais peut-être me ridiculiser à vouloir me battre contre lui. Mais c'était le destin qu'avais choisi ma famille pour moi.
C'était ça le problème. Il avait choisit pour moi. Je n'avais rien choisit dans ma vie. Rien du tout. Mes amis étaient choisi pour mon grand-père. Mon destin était choisi par mon Grand-père. Ce que je devais mangé par ma père, mes vêtements par ma mère. J'avais l'occasion de me libérer de cette emprise et j'allais en profiter. Et tout de suite. Je me rapprochais de Hitsaki et le pris dans mes bras. Il avait était décidé, par mon Grand-père bien sur, que je devais me marier avec un de mes cousins. Proche de la famille Malfoy, du genre des Black ou Lestrange après que j'ai battu Drago. Mais moi, j'avais décidé d'être Hitsaki maintenant.

- Je ne t'en veut pas. Parce que tu as raison. Je ne sais pas de quoi est capable Draco. Il est peut-être plus fort que moi. Peut-être même beaucoup plus fort que moi.

Je frissonnais à cette idée. J'étais douée en magie. Assez douée pour m'en vanter. Mais Draco était le descendant d'une famille de sorcier très puissant au sang pur. Il avait donc beaucoup plus de chance d'être très doué.
La sonnerie se fit entendre. Ce qui voulait dire que j'avais cours de l'autre côté du château dans moins de cinq minutes.

- Merlin, je dois aller en cours. Dans genre, cinq minutes je dois être le l'autre côté !

J'embrassais rapidement Hitsaki avant de me libérer de ses bras et de me retourner en courant vers la porte.