Quand les pensées se couchent sur le papier...

Je viens vous faire part d'une histoire que je suis en train d'écrire. C'est spécial, enfin, vous verrez par vous même si vous la lisez.
Il n'y a rien à dire de plus, il faut toujours un silence avant de commencer à lire, je vous laisse ce silence avec les quelques lignes blanches qui prévèderont mon écrit.



J’entend le carillon des cloches sonner.
Elles résonnent encore et encore, annonçant la venue prochaine du jeune homme dans l’église. Juste après, ce sera mon tour. J’ai les larmes aux yeux.


On s’était rencontré pendant les vacances d’été. J’étais plutôt timide ce qui expliquait le fait que je sois anxieuse à travailler comme vendeuse de glaces sur la plage.
Tout l’été, je me retrouvai donc sur cette même plage, et la routine s’installa. Je revoyais sans cesse les mêmes enfants me commander une glace vanille/chocolat, les mêmes parents qui faisaient la moue à l’idée de dépenser encore quelques euros dans une glace.
Le soleil était torride, le sable chaud, voire par moments brulant. Je ne m’en plaignait pas, cette atmosphère me plaisait.

Durant le mois d’août, je le rencontrai alors. Il était très grand, avait les cheveux noirs et bouclés, des lunettes négligemment posées sur son nez. Il n’était pas particulièrement musclé, mais avait un très beau sourire.
Bref, il était charmant, pas forcément beau, mais charmant et mignon. Je n’en étais pourtant pas plus intéressé que cela, ne cherchant pas une aventure de quelques jours.

Je venais juste d’arriver pour les vacances. Il ne me restait que 10 jours avant de reprendre les cours et je voulais me reposer un peu. La plage avait l’air sympathique, et c’est enthousiaste que je m’y dirigeai. L’eau azure, les vagues maintenant le bruit constant, couvert par les cris des enfants.
Je venais de poser ma serviette à un emplacement qui ne me paraissait pas trop mal, après avoir slalomé entre les serviettes de tous les autres touristes.
Il faisait très chaud, je me décidai à poser mes pieds sur le sable afin d’aller me chercher de quoi me rafraichir, mais le sable brulant m’obligea à remettre mes tongs.

Arrivant aux stands, c’est la toute première fois que je l’ai vue. Elle était franchement jolie. Des yeux verts, une peau plutôt pale, elle n’était pas très grande, mais plutôt fine. Ses formes n’étaient pas des plus insolentes, mais elles lui allaient bien.
Je me décidai à lui parler, afin de m’acheter une glace.
C’est là que son sourire me cloua sur place. C’était un sourire vrai, je ne sais comment l’expliquer, mais son sourire était vrai. J’aimais cela.

Après avoir commandé deux boules fraise/chocolat, je lui ai un peu parlé, échanges de quelques banalités. Son humour me plut, sa façon simple et heureuse de voir la vie m’enchanta.
Je savais pourtant qu’il ne se passerait rien avec elle. Je détestais les relations longue distance. Je dois l’avouer, les liaison d’un soir ne me déplaisaient pas, je les avais plusieurs fois tentées, et c’est fort agréable de se dire que c’est simplement pour s’amuser. Mais elle, elle ne semblait pas vouloir s’amuser, on le voyait dans sa sincérité, ce n’était pas le genre de relations qu’elle cherchait. De plus, je sortais d’une rupture douloureuse, après plus d’un an passé avec mon ex il m’était difficile de l’oublier.
Sur les dernières secondes, je lui demandais son nom, Azulia. Elle me gratifia une dernière fois de son merveilleux sourire.


26/07/2009

Cher Journal,

Ma routine s’est transformée aujourd’hui. Je me suis surprise à bien m’amuser, j’ai beaucoup ri, c’est grâce à lui.
Lui qui? Je ne sais pas. Je ne lui ai pas demandé son nom. Appelons le « l’inconnu » tant que je ne le lui aurai pas demandé.
Bref, l’inconnu est un garçon charmant, tout ce qu’il y a de plus drôle, et très attentionné. Je pense que ce doit être un très bon ami. Non, je n’envisage rien de plus, il a l’air d’un tombeur. Et un tombeur sur une plage pleine de belles filles plus audacieuses les unes que les autres, ça n’engage rien de bon.
Je tenais juste à te faire part de ce petit bouleversement qu’il y avait eu aujourd’hui, ce n’est pas habituel et cela faisait longtemps que je n’avais rien écrit dans tes pages blanches.

Je retournai à la plage le lendemain, je dois avouer que j’espérais l’y revoir, il m’avait beaucoup amusé la veille.


Je ne savais quoi faire ce jour là. Je n’avais pas envie de rester à l’intérieur, mais aucunes des destinations que m’offrait l’extérieur ne me tentait. Instinctivement je me dirigeai vers la plage, recommençant les mêmes gestes que ceux de la veille.
Une fois arrivé aux stands, je vis ce qui allait encore une fois rendre ma journée agréable, Azulia était là.
Discutant avec elle, je ne vis pas le temps passer. Il était déjà le soir, nous nous étions librement parlé de nos vies, on se comprenait et les paroles sortaient d’elles-mêmes. Je l’aidai à remballer ses affaires, puis nos chemins se séparant, je lui dit le plus simplement du monde, sans ambigüités de ma part, ne pensant même pas que cela pourrait la blesser:

-Au revoir ma puce.

Je ne sais ce qui m’a forcé à l’appeler ainsi, mais je trouvais que cela lui allait bien, et je dois avouer que j’espérais en retour recevoir un de ces surnoms affectifs.

27/08/2009

Cher Journal,

J’ai de nouveau parlé avec l’inconnu aujourd’hui (oui, je sais, un jour il faudra que je lui demande son prénom). C’était de nouveau très agréable, je me suis confiée à lui, peut-être même un peu trop, mais peu importe.
En me quittant il m’a appelée ma puce. C’était assez étrange, je ne sais pas ce qu’il a derrière la tête. Toutefois c’était agréable, et je ne pense pas qu’il l’ai fait pour me séduire, car il aurait fallu d’un seul mot de sa part pour que je sois sous le charme (même si je ne lui aurai rien cédé).

Les jours se suivirent. Et durant les 5 jours qu’il me restait sur cette plage, je lui parlai. Il continuait de me gratifier de jolis surnoms, et s’amusait sans cesse à me sortir des phrases à l’eau de rose, qui auraient pu paraître désuètes à certaines, mais qui me faisaient rougir au plus haut point.
Le dernier jour que je passai ici, je me surpris même à lui donner un surnom. Ma phrase exacte fut celle ci.

-C’est mon adresse mail que tu veux? Très bien, mais attention mon cœur, je vais te parler tous les jours.

Il avait souri, sans pour autant relever. Je pris le train pour retourner chez moi, espérant que l’inconnu à qui je n’avais pas demandé son nom me parle de nouveau le plus vite possible. Il était devenu un ami précieux, j’aimais me confier à lui, et il me le rendait bien. Tout cela en une semaine…

Arrivée chez moi, j’appelai mes parents afin de les rassurer. Puis, instinctivement j’allumai mon ordinateur, MSN se mettant automatiquement en marche. Il m’avait déjà invitée. A peine j’eu acceptée sa demande qu’il me parla, me demandant comment j’allais. Je le rassurai puis lui demandai à mon tour pourquoi il ne se trouvait pas à la plage, alors que nous étions en plein milieux d’après midi. Sa réponse se fit attendre, puis il m’avoua qu’il attendait tout simplement pour me parler, et que la plage ne l’intéressait plus autant depuis que je n’y étais plus.
Je trouvai cela mignon, je souris brièvement puis alla prendre ma douche.
Ce que je ne savais pas, c’est que le charme commençait à faire son œuvre. Dans mon esprit, il n’était plus l’inconnu, il était devenu « mon cœur » son surnom avait pris la place manquante de son nom, et je ne savais pas si j’arriverai à l’y enlever une fois qu’il y aurait un prénom à mettre à cette place…

//Cherche la fonction "J'aime" sous le texte//

Vu qu'elle n'y ai pas, alors voila ! J'aime !
Je crois, que pour quelqu'un qui n'a pas comme statut Ecrivain de profession, ce texte peut être considéré comme le produit, le résultat du talent. C'est beau, et je ne sais pas quoi dire la dessus, je crois que j'ai perdu mes mots...

Je vais quand même critiquer :
Dés le début j'ai cru lire un livre publié, donc qui à passé déjà des qualifications si je peut appeler cela ainsi, et c'est vraiment choquant, agréablement choquant.
Après, j'aime beaucoup le style, le moyen que tu utilise pour écrire, c'est à dire faire raconter au deux personnages leurs histoire de leurs points de vu, et on peut vraiment tout comprendre. Et sa permet aussi au lecteur de se mettre à la place, et d'avoir 2 fois plus e chances de se reconnaitre au personnage.
Ya pas de superflus, pas de choses inutiles, tout est essentiel pour le récit.

Donc pour résumer, je te dirais deux mots :
J'aime
et Merci.
Tout simplement

Ayla, notre grande écrivaine, au talent multiples, au talent d'écriture encore plus impressionnant qu'à son talent graphique. Juste pour toi, je te dirais merci, merci de me faire voyager.

J'ai respecter le silence du début et ensuite j'ai parcourus l'entement tes lignes.
A chaque lignes, j'avais envie de découvrire la suite, ces tres bien ecrit. Jadore. Le texte degage quelque chose d'impressionant.

Bref, je vais te dire merci, tout simplement.

C'est super, comme texte Ayla. Les mots de mon vocabulaire ne sont pas assez forts pour décrire ce que ton texte m'a offert. Alors je vais me taire, relire, rerelire,... Et savourer.

Merci à toi pour ce superbe texte.

Merci pour tous vos commentaires, ils m'ont beaucoup touchés.
Voila la suite... déjà.
Je n'ajoute rien de plus, je risquerai de casser ce moment où l'on s'apprète à lire la suite d'un écrit, moment tant attendu, où l'on savoure à l'avance le plaisir que la lecture va nous apporter.




Mes journées défilaient. Cela faisait déjà une semaine qu’elle était repartie chez elle, elle me manquait.

Nous n’avions pas passé un jour sans nous parler, elle me faisait toujours autant rire. Les premiers jours j’avais tenté de la convaincre à allumer sa Webcam, j’aimais bien la voir, observer ses réactions.
La convaincre ne fut pas aisé. Timide comme elle était, je me doutais que ce serait dur. Au bout de nombreux efforts de ma part, elle a accepté, mais pas moi. Elle s’en est offusqué. J’adore la mettre en colère, elle me regarde avec une telle intensité quand elle se met en colère.
C’est ma petite puce, et elle m’insulte avec beaucoup d’ardeur et de conviction dans ces moments là. Ca m’attendrit et ça me fait rire.

Je la considère comme une amie avec qui je serais très complice. Notre relations peut paraître ambiguë, mais je ne trouve pas, c’est simplement notre façon de nous prouver notre affection mutuelle.


7/09/2009

Cher Journal,

Je ne t’ai pas écrit durant plus d’une semaine. Je sais que ce n’est pas bien, et que c’est infidèle de ma part, mais j’aime me confier à mon amour. Oui, il a eu le droit à de nouveaux surnoms, bien que je connaisse son nom.
Il me fait rire sans cesse, entre nous les discussions n’ont pas de limite. Je dois avouer qu’il aime me faire rire grâce à ses blagues perverses et pleines de sous-entendus. Oui, je sais, ça ne fait pas de moi une fille très correcte que d’adorer cela, mais je suis comme ça.
Les surnoms qu’il me donne se font de plus en plus nombreux. Le problème c’est que j’y suis de plus en plus sensible, j’aime beaucoup trop sa façon qu’il a de prononcer mon nom, sa façon qu’il a de me parler.

Oh, tu ne sais pas non plus que Monsieur a décidé qu’il adorait me mettre en colère, il n’arrête pas de me provoquer. Par exemple, il a refusé d’allumer sa webcam! Le traitre! J’ai dû attendre deux jours de plus que lui pour le revoir!
Je ne suis pas très douée pour le convaincre… il faut dire que je crois qu’il a un gros avantage… Je pense bien être tombée amoureuse de lui…

Oui, je sais, je sais bien que c’est stupide, ça ne fait que deux semaines que je le connais, mais je l’aime. C’est une certitude.
J’aime bien trop le regarder, l’entendre… Je me sens bien trop seule quand je ne peux pas me confier à lui… J’ai bien trop envie de l’embrasser à chaque fois qu’il me parle… Je suis bien trop sensible à tout ses surnoms…
Je l’aime.



Elle est étrange en ce moment. Je sens qu’il y a quelque chose qu’elle veut me dire… mais elle n’ose pas. Je lui ai posé la question, mais elle a refusé de répondre, elle m’a dit que c’était mieux pour nous.
J’ai insisté, mais elle refuse encore et toujours, elle m’a dit que si elle me le disait, je ne voudrais plus être son ami.
C’est stupide de sa part… A moins qu’elle ne pense quelque chose d’horrible sur moi. Il faut que j’en ai le cœur net, ce soir je le lui demanderai, et elle n’aura pas d’autre choix que de me répondre. Je veux savoir ce qu’elle pense de moi.
Si elle pense quelque chose de mal, je dois le savoir.

Ce me semblait comme une nécessité sur l’instant, comme si ce qu’elle pensait de moi pouvait changer ce que j’étais. Il n’y avait rien d’autre qui comptait que de découvrir la vérité, même si elle me ferait mal.


°Lettre à mon amour,°

Quand tu n’es pas là, je me sens…. Vide. Enfin, je ne pense qu’a toi. Toutes ces choses que tu me dis provoquent en moi des sentiments inconnus au point que je me demande si j’ai déjà été amoureuse un jour.
Mon dieu, dès que je vois ton nom et jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma tête, j’ai tout ces sentiments en moi. Je me sens faible et forte, vulnérable. Je me sens triste et heureuse.
J’ai seulement envie de toi, que ce soit toi qui viennes satisfaire cette envie. Frustrant, voilà comment est ma relation avec toi pleine de frustration.

J’ai envie de toi, mais tu es trop loin.
Notre relation est si ambiguë, que même si je te disais je t’aime tu ne le prendrais pas au sérieux, ainsi je ne peux pas te le dire.
J’ai envie de te parler sans cesse, mais je sais que si je le fais trop, je vais souffrir, je suis forcée ainsi de restreindre nos envie commune de se parler l’un à l’autre.

Quand je te donne tout ces surnoms, quel supplice de penser que peut-être tu ne les penses pas sincères malgré que je t’assure qu’ils le sont.

Je ne pense qu’à une chose toute la journée: « est-il heureux? »
Je ne voulais pas que tu sois triste. Je crois que c’est une des choses que je hais le plus, que tu sois triste. Je me sens triste au plus profond de moi même lorsque tu l’es.

Je n’ai jamais été aussi heureuse, mais je n’ai jamais été aussi triste.
La réalité me rattrape me forçant à constater que ce ne sera jamais possible.

Et si nous nous étions rencontré plus tôt? Sommes nous passés l’un l’autre à coté de l’amour, simplement à cause de quelques kilomètres et d’une rencontre au mauvais moment.

Est-il possible de passer à coté de l’amour juste à cause de cela? Ou ne sommes nous tout simplement pas fait l’un pour l’autre? Ou…. Ne suis-je pas faite pour toi? Comme cette pensée peut me rendre nostalgique. Savoir que ce n’est probablement qu’un amour à sens unique, qu’un amour qui ne pourra jamais être dévoilé.

Comme tu me fais souffrir avec tous les surnoms que tu me donnes :ma puce, mon amour, ma beauté, princesse…
C’est affreux, j’aimerai les entendre pour que tu me les susurres à l’oreille, pour que tu me les dises comme un amant le dit à la femme qu’il aime. Mais je crois que pour toi ce n’est qu’un jeu, enfin plutôt une façon de satisfaire notre manque d’amour l’un l’autre, mais pas une façon de me prouver comme tu m’aimes.

Mes rires ne cachent pas une honte comme tu dois le croire, mais plutôt une tristesse bien dissimulée du fait que tu ne comprendras pas que je veux réellement te dire toutes ces choses. Du fait que tu ne comprendras jamais que je t’aime. Que je t’aime comme une femme peut aimer l’homme avec qui elle veut passer sa vie. T’aimer comme une jeune fille naïve qui croit qu’il suffit d’aimer pour te rendre heureux. Quelle naïveté, je suis si naïve, mais ca, tu le sais déjà.

J’ai tant envie de toi, de tes baisers, de ton souffle sur ma nuque, d’entendre à mon oreille les surnoms que j’aime tant, de te voir heureux avec moi. Comme j’ai envie de te prendre dans mes bras. Comme j’ai envie de voir du désir dans tes yeux, du désir pour moi.

Mon dieu, ce que tu peux être cruel avec moi, me dire que tu aurais aimé me draguer… Te rends-tu compte à quel point je l’aurais voulu? Te rends-tu compte que tu n’en aurais pas eu besoin car je me sentais déjà à toi?

Je suis à toi, mais un jour, un autre viendra et je me dirai que je peux lui donner un peu de ce que je t’ai donné sans le vouloir vraiment. Un jour, un autre me fera oublier petit à petit ce que j’ai ressenti pour toi, car ce ne sont que des rêves et qu’à force de ne plus faire ce rêve, on l’oublie…
Il reste dans les tréfonds de ta mémoire, oublié, jusqu’au jour où tu n’y penses plus et que le rêve revient. Et là, la tristesse t’abat. Comment dire, tu te sens si stupide de n’aimer qu’un nom, de n’aimer qu’une image alors que près de toi il y en a un autre à aimer. Mais comment oublier qu’un jour une image t’a volé ton cœur alors que celui qui est près de toi a du troquer son âme contre une partie de ton cœur?


Azulia.


Je n’arrivais pas à envoyer la lettre. Cela me paraissait trop dur. Je ne voulais pas le perdre en tant que ami.
Je pris la lettre, la cachetai, la timbrai, et la posai dans le tiroir de mon bureau. J’avais eu envie d’écrire, il fallait que les mots sortent de ma tête, je n’avais pas le choix. Il est bien trop difficile de garder cela pour soi.
Je sais que ce soir, il va encore tenter de me poser des questions, il devient soupçonneux de mon attitude, j’espère que je serai encore assez forte pour résister à ses supplications… rien n’est moins sur.
Je m’assis derrière mon bureau, et allumai l’ordinateur. MSN se mit en marche, il était connecté.
Déjà son premier message apparut. Un simple bonjour, comme d’habitude, mais les autres mots ne tarderaient surement pas à venir.

Ayla, si je pouvait le faire sans que je passe pour un débile, je copierai mon dernier commentaire. Tout simplement car il est toujours d'actualité.

Ayla, t'es talents dans l'écriture sont sans limites, je commence à le croire. Tu écris comme si c'était naturel, comme si tu respirai. T'es textes sont rempli de sentiments, et ton talent sais le faire traverser en moi. J'aime quand je lis sentir t'es personnage, être à leurs place.

Sincèrement, je ne sais pas quoi dire, car je suis à cour de mots, enfin, je ne possède pas les mots qui pourrai exprimer ce que je dis.

Alors, comme avant je te dirais un mot,
Merci.

Merci Jasp.
Les mots sont inutiles. L'attente toujours longue. Le plaisir infini. L'écriture est une porte, vers un autre monde. Mais le pont qui relie ces deux mondes reste toujours en place. On n'est jamais vraiment ici, jamais vraiment là bas. On profite juste du meilleur des deux.



Il m’interroge… cela ne fait que trois minutes que je suis connectée et il m’interroge déjà.
-Mais qu’est-ce que tu ne veux pas me dire? Je te promet que je ne le prendrai pas mal. Mais dis moi! Comment veux-tu que je continue à avoir confiance si je ne sais même pas ce que tu penses de moi?

Il venait d’utiliser l’argument qui me faisait si peur. Je ne voulais pas le perdre, et il me faisait comprendre que si je ne lui disais pas ce que je pensais, il ne se conduirait plus de la même manière avec moi.
J’étais angoissée, stressée au plus haut point. Je pris mon courage à deux mains, regardant ce clavier menaçant sur lequel j’allais devoir écrire ma déclaration… ma pittoresque déclaration.
Mon cœur battait la chamade, ce moment était des plus terrifiants, mais je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer que peut-être lui aussi il éprouvait quelquechose pour moi…

-Tu es un excellent ami depuis le début. Mais comme une pauvre conne, mon esprit n’a pas réussi à en rester là. Il a fallu qu’il t’attribue sans que je le veuille le titre de « personne aimée ». Oui, je crois bien que je suis tombée amoureuse de toi. En même temps, tu voulais que je fasse comment pour ne pas tomber sous ton charme avec tout ces surnoms, ces belles phrases, cet humour qui me convient parfaitement, et le fait que tu me comprennes si bien? Comment espérer que j’en reste à l’amitié avec tout cela? Je sais bien que je suis stupide, mais ce que je ressens est vrai, on ne peut plus sincère. Je comprendrai sans problème si après cela tu décidais de me bloquer, de ne plus me parler. Mais sache que ton amitié m’est très précieuse, je veux te garder pour ami si tu le veux bien…

Je ne relus pas. Mon doigt est posé sur la touche « entrée » je n’ose pas appuyer dessus. Je ferme les yeux quelques secondes, je force mon doigt à presser ce bouton… Le message est parti. Mon cœur bat plus vite que jamais. J’attends avec impatience mais angoisse sa réponse, s’il y a une réponse…



Allait-elle répondre? Je n’en pouvais plus d’attendre. Je voyais le message annonçant qu’elle était en train d’écrire. Mais bon sang! Elle écrivait un roman ou quoi?
Je fixais l’écran, sans relâche. Soudain le message apparut… il était très long. Un peu anxieux je dois l’avouer, je commence à le lire.

Ma première réaction… elle se résume en un mot :« merde ».
Comment je suis sensé réagir à cela? Je ne ressens envers elle qu’une forte affection, sa déclaration me touche, mais je ne ressens aucun bonheur intense à la lecture.
Je ne veux pas la blesser en lui disant que ces sentiments ne sont pas réciproques… toutefois je n’ai pas le choix.
Pensant à ce que j’allais écrire, le premier mot qui me vint me surprit aussi, mais déjà je l’avais envoyé:

-MDR!!!
-Ne te moque pas de moi! C’est déjà assez dur!

Oups… sa réponse avait été rapide, je n’avais pas eu le temps d’expliquer d’où me venait cette soudaine hilarité. J’allais devoir me rattraper.

-Non, c’est juste que ça me fait rire de savoir que tu penses qu’une telle chose pourrait m’empêcher d’être ton ami.

J’étais sincère. Je lui faisais comprendre sans la blesser que je la voulais pour amie. Aussi simplement que cela.



9/09/2009

Cher Journal,

Aujourd’hui, je lui ai avoué.
Tu dois te demander pourquoi tes pages ne sont pas encore remplies de larmes, les feuilles qui te composent se retrouvant alors trempées et inutilisables. C’est parce que je ne suis pas triste.
Il reste mon ami, avant toute chose. Et il a accepté de continuer à occuper ce poste.
Je sais que ça va être dur, mais les dizaines et dizaines de minutes où je peux rire avec lui valent bien mieux que cette peine. J’ai choisi.
Le choix, c’est quelque chose que l’on ne m’enlèvera pas. Je le lui ai fait comprendre car il a essayé de me dire qu’il pouvait arrêter de me parler si je le souhaitais, pour que je n’éprouve pas de peine.
Je crois m’être quelque peu mise en colère. Le mots que je me rappelle avoir écrit sont ceux ci:
-Tu me laisses le choix! Si je veux continuer de te parler, je le fais! Tu la fermes et me laisse choisir en paix!
Il a explosé de rire. J’aime quand il rit. C’est beau, et j’ai l’impression que je peux le rendre heureuse, même si je ne lui donne pas autant que j’aimerais le faire.
Bon, j’arrête de me faire souffrir et de parler de lui.
Je vais arrêter de t’écrire pour aujourd’hui, sinon je sens que j’en ai pour des heures à radoter sur le même sujet.


Comment a-t-elle pu tomber amoureuse de moi?
C’est la seule question que j’arrive à me poser depuis que je me suis assis sur mon lit… c’est à dire depuis plus de deux heures.
Je me décidai à aller prendre une douche. Ca me changera surement les idées.
Une fois dans la douche, une seule phrase reste dans ma tête:
-Si je lui dis que je suis en train de prendre ma douche, elle va rougir.
C’est horrible, je n’arrive pas à me la sortir de la tête.
L’eau chaude coule sur mon corps, je laisse le jet au dessus de ma tête. L’eau qui coule encore et encore me donne cette impression de me noyer, elle m’oblige à fermer la bouche, à ne plus respirer… J’arrive à l’oublier quelques secondes, cela me fait du bien, j’ai les pensées plus claires à présent.
Je décide de sortir ce soir. J’irai en boite. Je rencontrerai peut-être une fille ou deux. Elles me changeront les idées le temps de la soirée.

Je me dirige alors cers mon ordinateur, l’allume. Elle est connectée. Instinctivement, par habitude, je lance la conversation.

-Bonsoir ma puce.

J’ai oublié alors que ce surnom pourrait la rendre triste. J’ai tant l’habitude de lui parler ainsi. Aussitôt je m’excuse, mais elle me répond de ne pas changer mon attitude envers elle, que c’est comme ça qu’elle aime que je sois.
Je lui propose d’allumer sa webcam. Elle accepte assez rapidement, j’ai un sourire de vainqueur, j’aime quand elle cède à mes supplications.
Elle essaye alors également de me faire plier, pour lui faire plaisir j’accepte.
Mon visage apparaît alors aussi sur l ‘écran. Elle sourit immédiatement.
Elle est belle, magnifique.
Je n’arrive pas à croire que ce qui la fait sourire c’est de me voir.
Elle passe ses doigts dans ses cheveux, je n’arrive pas à me retenir de lui dire que c’est un geste très sexy.
Elle rougit. Elle est belle.

Je lui dis alors que je vais aller en boite ce soir, que je ne pourrai pas lui parler pendant très longtemps.


Tiens, il part ce soir. Ce n’est pas habituel. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur en me disant qu’il y aura surement des tas de belles filles qui seront avec lui ce soir.
Je ne laisse rien paraître, et sur le ton de la plaisanterie habituelle je lâche ces quelques mots:

-Attention mon cœur, tu sais que je peux être très jalouse.

Il rit. Qu’est ce que j’ai envie de l’embrasser quand il me rit. Il est très attirant.
Il me dit qu’il pensera à moi quand il sera là bas, pour le contrer, je lui fais remarquer de faire attention à ne pas embrasser une des filles qu’il aura dans les bras pendant qu’il pense à moi.
Sa réponse me fait rougir, douter. Je ne sais quoi en penser.

-Si j’imaginais que c’était toi que j’avais dans mes bras, je serais capable de l’embrasser.

Je ne réponds pas. Je me sens gênée. Il a l’air de l’être aussi et coupe court à la conversation en me disant qu’il doit y aller.
Je me relève, je me laisse tomber sur mon lit. Je n’arrive plus à penser à rien, rien d’autre que cette phrase, qui ne veut rien dire, mais qui me donne comme un espoir vain.

C'est........... magnifique. J'ai pas d'autre mots.

Je crois que je vais faire pire que Annelia...

Sublime

Je dit rien d'autre pour ne pas gacher la beauté de mon unique mot.

Waaaaa! J'aime! Tu mets des mots sur des choses que je connais. Ta persos, Azulia, sourit quand elle le voit, je fait pareil quand je vois celui que j'aime. Tu me fais vivre dans mon passé et ne me fais plus penser à mon présent. C'est entre autre pour ça que j'adore ton texte. Je me suis très vite identifée à Azulia et je vis, hésite, envoie les messages avec elle,... Ton talent, comme l'a dit Jasper n'a pas encore de limites connues...ou de limites tout court. Continue sur ta lancée!

Merci à tous les trois, ça me touche toujours autant, droit au coeur.
Ecrire des sentiments, c'est présomptueux de la part de n'importe quelle personne. Ecrire des sentiments, c'est impossible, celui qui prétend le contraire te ment.
Je n'écris pas des sentiments, je forme une porte vers ton passé qui te permet de ressentir avec beaucoup d'intensité tes sentiments passés.




La soirée fut ennuyante. J’ai refusé les avances de plusieurs filles.
Comme elles me semblaient fades! J’aurais passé une bien meilleure soirée à discuter avec mon Azulia, à bien rire avec elle. Je ne me rappelle même plus ce qui m’a donné l’envie de sortir, je ne vois pas pourquoi j’ai voulu éviter une si bonne amie.
Mes pensées n’étaient pas très claires hier soir, mais aujourd’hui elles le sont, c’est mon amie, une merveilleuse amie.

Je me suis levé tard, il est déjà plus de 15 heures. Je décide de rester chez moi, j’allume mon ordinateur, elle est déjà connectée. Quelle chance, j’ai très envie de lui parler. Avant même que j’ai eu le temps de lui écrire un seul mot, les siens apparaissent déjà:

-Bonsoir mon cœur!!!

Je suis doublement surpris. D’abord que ce soit elle qui entame la conversation, et ensuite qu’elle utilise de nouveau les surnoms que j’aime tant. Je souris… et je ne sais pas pourquoi, mais la surprise est fort agréable.
Elle me demande comment s’est passée ma soirée… Je la soupçonne un peu de vouloir savoir si il n’y a pas une fille qui est arrivée à me mettre le grappin dessus.

-Soirée sympa, mais j’ai refusé toutes les danses que les filles m’ont proposées… sauf une. C’était trop tentant.

J’attends sa réponse, j’aime la faire mariner ainsi. Elle me demande pourquoi, elle ajoute qu’elle sait qu’elle est un peu trop curieuse, j’adore quand elle me dit les choses ainsi. Je peux l’imaginer avec ses yeux qui pétillent, et qui essayent de percer ma carapace afin de savoir ce que je lui cache. Indulgent, je réponds.

-Elle m’a proposé de me payer le Mc Do pour le repas du soir en échange.
-Excellent! Je t’adore…

Sa réponse a fusé… Elle n’a surement pas eu le temps de mesurer ses paroles. J’ai quelques frissons en voyant ces mots… Je pourrais presque croire que je suis amoureux aussi si je ne me raccrochais pas tant à la réalité, ne me laissant jamais emporter par mes sentiments.
Je lui réponds ce qui me sort du cœur, à moi aussi:

-Moi aussi je t’adore.


J’ai un petit pincement au cœur, je ne voulais pas lui dire ces mots, j’avais peur qu’il les prenne mal, mais au contraire, il me réponds la même chose. Je me sens toute chose, j’aime quand il me dit qu’il m’adore. Ca ressemble à un je t’aime d’amitié, ce qui est déjà pas mal.

Je dois m’absenter pendant deux jours, je pars voir ma sœur. Je lui en fais part, il me dit de bien m’amuser.


13/09/2009

Cher Journal,

Ces deux jours furent assez ennuyants. J’ai été contente de voir ma sœur, mais lui me manquait plus que tout. J’avais très envie de revoir son sourire, de revoir ses yeux, d’entendre de nouveau sa voix.
Il est si dur d’être loin de celui que l’on aime… si dur de ne pas pouvoir lui dire qu’on l’aime.
J’ai besoin de lui dire que je l’aime. J’en ai bien trop envie! C’est comme… comme une nécessité, comme si ça me permettrait de respirer de nouveau. Je voulais le lui dire... Mais je ne pouvais pas. Je ne sais quoi faire, la situation commence à devenir compliquée.



Ce soir là, je me remis à lui parler. Il me dit qu’il était content de me revoir de nouveau. Je souriais encore, j’ai l’impression que je souris beaucoup depuis qu’il est entré dans ma vie.
On se parle encore et encore, nous racontant notre journée. Il me fait encore beaucoup rire, apparemment je le fais rire aussi. Aujourd’hui je n’ai pas le plaisir de le voir, sa webcam est cassée.
A un moment dans la conversation, j’écris ces mots dans la barre de message:

-Je t’aime…

Je regarde les mots que j’ai écrit encore et encore, me demandant si je pourrais les lui envoyer ou non. Dans un élan de courage venant de je ne sais trop où, je clique sur « envoyer ». Déjà je panique. Je panique même si je me sens soulagée de enfin lui avoir dit ce qui me trottait dans la tête depuis le début de la journée.


-Je t’aime.

Je relis les mots sans relâche, pensant m’être trompé de conversation, avoir mal lu… Mais non, c’est bien ma puce qui m’a écrit une telle chose. Elle, si timide a osé m’envoyer ces mots.
Mon cœur bondit dans ma poitrine. Je ne sais trop que faire, je me sens très heureux, j’ai même quelques frissons qui me parcourent l’échine.

Je crois que je viens de comprendre quelque chose. Azulia est pour moi plus qu’une amie. Je n’irai pas jusqu’à dire que je l’aime, mais elle est bien plus que mon amie.
C’est fou que je ne m’en sois pas rendu compte plus tôt… Pourtant, je la trouve belle, je la trouve si touchante et compréhensive, ses surnoms me plaisent tant…
J’aurais dû comprendre que cette relation qui ne me paraissait pas le moins du monde ambiguë l’était totalement.

Je lui réponds alors la vérité, lui disant que je suis très touché, que ça m’a fait extrêmement plaisir qu’elle me dise ça, que j’en tremble même un peu. Je lui avoue même que j’aimerais qu’elle me le dise plus souvent.
Elle me dit qu’elle se sent très vulnérable. Comme je la comprends, si quelqu’un voulait lui briser le cœur, ce serait le moment parfait.

La conversation dérive comme à son habitude sur le rire. Je la regarde et la vois sourire, j’adore ça. Je ne me lasserai jamais de me le dire, elle est belle.
J’ai soudain envie de lui faire un cadeau comme elle m’en a fait un en me disant qu’elle m’aimait. Je ne lui sortis que 3 mots…

-Tu es belle.


Je regarde les mots qu’il vient de m’envoyer.
Je… je suis belle? Mon sourire se fait plus grand. Je ne sais pas comment réagir. Ca me fait tellement plaisir que les mots ne me viennent plus.
Je lui demande pourquoi il me dit cela. Tout ce qu’il trouve à me répondre c’est que c’est parce qu’il le pense.
Quelques minutes plus tard, on se dit bonne nuit.
Je me regarde dans le miroir, me demandant où il était arrivé à voir une jolie fille en moi.
Je ne le vois pas… Pourtant quand il me l’a dit, c’est la toute première fois de ma vie que j’ai pensé moi aussi que je pouvais être belle.
Je détache mes cheveux, me regarde plus attentivement… c’est vrai que je ne suis pas trop vilaine, enfin ça pourrait être pire.
Il vient de me faire comprendre encore une chose… Il m’apporte énormément de choses… il est extraordinaire… c’est l’homme que j’aime.
Je me couche dans mon lit sur ces pensées.
Son visage me hante. Je crois bien que cette nuit je n’arriverai pas à dormir, je vais avoir une tête de déterrée demain.
Tant pis, quitte à penser à lui, autant y penser de façon constructive.

14/09/2009

Cher Journal,

Oui, je sais il est 2 heures du matin, mais je n’arrive pas à dormir. J’ai envie de parler de lui. De crier au monde comme il est merveilleux.
Alors, c’est à toi que je vais le dire.
Je l’aime!!
Comme ça me fait du bien de le dire. Je me sens libérée…
Voilà, je sais, c’est court, mais je n’ai rien d’autre à te dire. Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, juste dire ce que je ressens, et je pense que « je l’aime » est suffisant pour décrire l’ampleur de mes sentiments à son égard.
Je vais tenter de fermer l’œil un peu, je crois que c’est nécessaire.

Ayla, c'est tout simplement magnifique.
J'arrive à comprendre ce que ressent t'es personnage, l'excitation d'Azulia lorsqu'il lui dit qu'elle est belle, cette envie de voir son visage dans ses rêves.

C'est vraiment top, et merci de partager ton talent avec nous !

Bon, j'ai tout relus.

Sa va finir en suicide collectif

//prend ces rêves pour des réaliter//

//arrete de rêver//

Plus serieusement, je dirais que c'est très bien écrit, je vais pas dire que ton talent n'as pas de limite car ce serrai abuser mais franchement chapeau, on sent clairement les sentiments qui émanent du texte, on à envie de découvrire la suite et si j'aurais eu le livre sous les mains je n'aurais peut t'être pas resister à la tentassion de lire la fin...

//passe en mode très sévère//

Alors voilà, je trouve qu'il n'y à peut t'être pas asser de passage avec le point de vue du garcon mais ces déjà une très bonne idée que d'avoir fait deux point de vue différents. Tu dois surement être alaise avec la fille ce que je comprend parfaitement ^^

Je trouve que le début va trop vite, elle tombe trop vite amoureuse, on peut appeler cela coup de foudre mais bon. Aufaite je dirais qu'au début on à pas asser eu de passages ou il parlaient.
Après ces déjà mieux, avec les conversation sur msn je trouve ca déjà beaucoup mieux. Tu aurais peut t'être du parler un peut plus de la souffrance d'Azulia quand elle s'éloigne de lui durant deux jours, de ces doutes...

Bref, dans l'ensemble c'est très bien écrit, bonne continuation
Je veux voir la suite au plus vite

Merci à vous deux. Les critiques j'adore ça, et j'y réponds.

Hits, je comprends ce que tu veux dire par tout va trop vite. Mais je ne changerai pas le déroulement de mon histoire, c'est comme ça que ça doit se passer, c'est comme ça que ça s'est passé, je ne changerai pas le déroulement, même pour le bien de l'histoire. Mais je tiens compte de tes autres commentaires, et je vais essayer de m'améliorer.


Les mots ne sont que des lettres mises les unes à coté des autres. Les phrases ne sont que des mots les uns à coté de autres. Un livre, ce n'est pas que des phrases, ce n'est pas que des mots... c'est une porte vers l'imagination.



Je me suis levée tard ce matin. C’est fatiguée que je me suis dirigée vers la salle de bain. J’ai les yeux tombants et la marque de l’oreiller sur ma joue. Tiens, j’ai fière allure. Je décide de prendre une douche pour me réveiller un peu. L’eau n’est pas trop chaude, sinon elle m’endormirait encore plus.
Une fois sortie, je m’habille sommairement, ouvre les fenêtres. Le soleil est déjà haut et m’oblige à plisser les yeux. J’allume mon ordinateur, met un peu de musique, du rock, ça me réveillera un peu plus. Bien qu’il soit presque midi, je n’ai pas très faim et me fait seulement un café, la gourmandise me force aussi à prendre un morceau de gâteau au chocolat.
Je m’assied sur le canapé, vérifie mes mails. Ce ne sont que les gouttes qui tombent furtivement sur le clavier qui me rappellent que mes cheveux sont trempés et qu’il serait peut-être temps de les coiffer.

Je m’oblige difficilement à me lever, je prends la brosse, évite mon piètre reflet dans le miroir et retourne m’asseoir.
Je commence à me coiffer quand je remarque qu’il m’a déjà invité à démarrer la webcam, sans même me dire bonjour. Ca ne m’étonne pas de lui, je ne peux m’empêcher de rire, et instinctivement accepte sa demande.
J’ouvre une autre fenêtre de conversation, je suis dans le flou le plus total. Pendant que je discute avec une amie qui comme à son habitude me fait mourir de rire, je tente tant bien que mal de me brosser les cheveux.
C’est presque dix minutes plus tard que je vois qu’il me parle. J’avais complétement oublié, et je me demande brièvement s’il m’a vu me coiffer et rire aux larmes. Je n’est même pas le temps de lui poser la question qu’il me le dit déjà.

-Tu es magnifique en train de te coiffer, je trouve ça très reposant.

Je cache ma tête de mes mains pendant que je ris aux éclats. Je ne sais que répondre, mais je compte profiter de la situation.

-Bon, puisque tu m’as vue ainsi, tu pourrais peut-être allumer ta webcam, voire même peut-être le micro.



De toute évidence elle ne m’avait pas vraiment calculé, c’est vrai que c’était étrange qu’elle se lâche autant alors qu’elle sait que je la regarde.
Oui, je laisse toujours la fenêtre la montrant dans un coin de mon ordinateur, au moins je peux voir quand elle fait la folle.
Sa demande est légitime, dans les secondes qui suivent j’allume, comme elle me l’a demandé.
Sa voix est très jolie, ce n’est pas souvent que nous nous parlons ainsi, et j’avais oublié un peu à quel point elle éclatait de rire aussi souvent.
J’ai faim, je lui dis que je reviens dans peu de temps.

Une fois dans la cuisine, je fais comme à mon habitude un repas pas vraiment équilibré. Petites ailes de poulets, des chips et pour couronner le tout, un verre de coca cola. Oui, je sais, la diététique et moi, ça fait deux.
Une fois de retour, après avoir posé mon plateau repas sur la table, je vois un spectacle qui me fait sourire.
Elle est en train de danser. Qu’est-ce qu’elle est rigolote sur sa musique rock, elle chante en play-back, elle bouge la tête dans tous les sens, ses cheveux volent de partout, de temps à autre elle fait semblant de jouer de la batterie. Je fais attention à ne pas faire de bruit, je ne veux pas la stopper. A fond dans la musique, elle ne s’était jamais laisser autant aller. Est-ce parce qu’elle se sent moins gênée depuis qu’elle sait que je sais aussi ce qu’elle ressent pour moi?
En tout cas, ce n’est pas pour me déplaire.
D’un seul coup, j’applaudis. Elle s’arrête immédiatement, l’air horrifiée. Elle vient juste de se rendre compte de ce qu’elle faisait.

-Dis moi, tu es très jolie depuis cinq minutes que je te regarde.

Elle fixe la webcam, elle hésite entre le rire et la colère. Puis, des mots que je n’aurai pas cru entendre sortent de sa bouche.

-Salaud!! T’aurais pu me dire que t’étais là!


Je me suis légèrement, très beaucoup, énormément lâchée… Et en plus, je ne pense même plus en bon français. Oui, bon, je sais j’aurai peut-être pas dû le traiter de Salaud, mais ça m’a paru le mot le plus représentatif dans l’instant… et d’ailleurs, ça me semble toujours être le mot le plus représentatif. Et puis, ça n’a pas l’air de le déranger tant que ça puisque c’est lui qui est mort de rire.

-Ca te fait rire en plus? Eh bien dans ce cas, ça deviendra un de tes nouveaux surnoms.

Il rit encore plus et me dit que tant que le surnom ne reste qu’affectif, ça lui convient parfaitement. Je le regarde plus attentivement, rien ne le déstabilise jamais. Il est incroyable.
Il commence à manger, il me donne faim avec tout ces trucs qu’il a dans son assiette. Mais c’est pas possible quoi! Il mange du poulet! Et… non, est-ce bien un verre de coca à coté de lui?
Il a dû remarquer qu’il me donnait envie comme ça car quelques secondes plus tard, en plus de le voir manger il commence à parler.

-Huuum, c’est bon ce poulet! C’est fou comme c’est bon. Aaaah, et ce coca!

Je m’énerve toute seule. Moi j’ai pas tout ça chez moi, sinon j’en mangerai sans arrêt, mais là, c’est cruel ce qu’il fait! C’est monstrueux!!! C’est… inhumain! C’est bien pour ça que je l’adore, il me fait rire, sortir de mes gonds, avec lui ma journée est toujours bien remplie, ma journée devient bien plus belle.
Il finit tranquillement de manger et me pose une question assez embarrassante.

-Tu m’aimes toujours, même après ce que j’ai fait?

Je ne sais pas trop quoi répondre. Je suis sensée lui répondre comme une amie, ou comme la femme qui l’aime? Je ne sais pas… j’opte pour un compromis, il y verra ce qu’il a envie.

-Je t’adore toujours autant.

Je n’allais tout de même pas lui faire le plaisir de lui sortir un nouveau « je t’aime » en à peine quelques jours, de plus, ça me gêne énormément de le lui dire.


Raté. Elle est bien plus maligne que ça, elle va pas me dire je t’aime toutes les trois secondes, je la connais bien.
On a discuté ainsi toute l’après-midi. Elle me fait rire comme ce n’est pas permis. Vers 21 heures je lui ai dit que j’allais me coucher, mais une fois dans mon lit je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je ne pense à rien, mais le sommeil ne vient pas. Au bout de deux heures, j’en ai assez et je rallume l’ordinateur. Ma puce est encore connectée. J’aimerai bien savoir ce qu’elle a pensé de cette journée à se parler, alors comme je n’ai rien d’autre à faire, j’entame la conversation. J’y vais franco, comme j’en ai l’habitude.

-Alors, tu as des question à me poser par rapport à aujourd’hui?

Oui, ma question est étrange, mais moi j’ai des questions à lui poser, alors j’essaye d’amener subtilement la conversation.

-Non, je n’en ai pas, j’ai beaucoup aimé la journée, j’ai bien ri XD. Mais apparemment toi, tu as des questions, alors poses.

Oups, pas si subtil que ça apparemment. Bon, ben maintenant que j’y suis autant les poser tout de suite.

-Je me demandais si tu étais vraiment amoureuse de moi ou si … enfin voilà quoi…

Oui, c’est une question que je me pose beaucoup. Je ne comprends toujours pas comment elle a pu en arriver là, à tomber amoureuse de moi. C’est une fille tellement formidable que je ne comprends toujours pas comment elle peut m’avoir choisi moi, qui ne suis que derrière un écran d’ordinateur.

-Tu sais, je suis pas du genre à chercher à faire dans le compliqué, et si j’avais pu éviter, j’aurais évité de tomber amoureuse de toi. Mais je n’y peux rien. C’est comme ça, je sais que je t’aime. C’est une certitude. Question suivante? XD

Elle a l’air sure d’elle, et elle ne perd jamais son aplomb, déjà à passer à la question suivante, elle me fait sourire.

-Tu penses souvent à moi?

Bizarrement, c’est une question que je n’avais pas prévu de lui poser, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.

-Eh bien… dirons nous que je pense bien trop souvent à toi? Oui, on va dire qu’il ne se passe pas une heure sans que je n’ai pensé à toi. Et… toi? Tu penses à moi un peu?

Tiens… sa question est étrange, je n’avais pas pensé avoir à répondre à ses interrogations, mais ce n’est que justice, je n’ai plus trop le choix. Si je pense à elle? Oui… Mais quand?

-Je pense à toi en cours, dès qu’une fille me sort une blague nulle je me dis que toi tu aurais fait mieux. Dès qu’une de mes blagues ne fait rire personne, je me dis que toi tu aurais ri. Quand je prends ma douche je me dis que si je t’en parlais tu rougirais. Quand je me couche je me dis qu’on a passé une très bonne journée ensemble. Et à pleins d’autres moments je pense à toi.

Merde… je ne pensais pas penser tant que cela à elle. Qu’est-ce que ça signifie? Je ne sais pas trop. C’est flou. Enfin… non, je crois que c’est parfaitement clair, mais que je me voile la face. Je ne veux pas admettre la vérité, ça me ferait du mal, ça lui ferait du mal. Je ne veux rien admettre, c’est une amie, rien de plus. C’est mieux ainsi. Je ne lui dirai rien absolument rien. Après tout, je n’éprouve rien, absolument rien, alors il n’y a rien à dire. Elle n’a rien répondu, pour faire de l’humour je rajoute quelques phrases.

-Et puis, je vais penser à toi en rentrant dans mon lit dans quelques secondes XD.

-Je pense à toi aussi à ce moment là, je réfléchis, je pense à tout et à rien, mais beaucoup à toi.

Mince, ce qu’elle dit c’est si mignon, je suis sensé répondre quoi? Je ne sais pas, je me torture l‘esprit pour rien. La situation est difficile, comment le lui faire comprendre? Lui dire tout simplement.

-La situation va commencer à devenir dangereuse.

Elle n’a pas l’air de comprendre, car elle ne répond rien. Une minute plus tard j’ai le droit à un « pourquoi? ».

-Eh bien, si ça continue je vais finir par tomber amoureux de toi.

Je voudrais lui faire comprendre que ce ne serait pas bien, que ça nous rendrait tristes, j’essaye de faire en sorte que ça n’arrive pas, mais je ne sais pas si je peux vraiment y arriver… Je n’arrête pas de penser à elle, à elle qui ne répond rien, en même temps, je ne saurai pas quoi répondre non plus.

-Bon, je vais me coucher, arrêter de penser à toi, même si j’ai l’impression que c’est toi qui vas me remettre en forme, ta voix, ton visage… RHAAAAAA! Faut que j’arrête de raconter n’importe quoi! Bon, bonne nuit.


Il s’est déconnecté immédiatement. Je souris, je pleure… Je ne sais plus trop où j’en suis. Est-ce que je dois être heureuse? Triste? Désemparée? Je ne sais pas… Je me dirige vers mon bureau et ouvre mon journal intime, je vais essayer de coucher mes sentiments sur le papier, ça me permettra peut-être d’y voir plus clair.

16/09/2009

Cher journal,

Antoine… Antoine… Oui, je sais… c’est la première fois que j’écris son prénom… Antoine… Je l’aime… Antoine…
RHAAAAAAAA!!!
J’ai pas les idées claires, je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à lui… Je fais comment? Comment? Je ne sais pas…
Je fais quoi? Je dois en penser quoi? Croire quoi? Faire quoi? Je fais quoi? Qu’est ce que je dois faire? Qu’est-ce que je dois dire?
Pas de réponses pour ce soir… que des questions… Je vais m’arrêter d’écrire pour ce soir, apparemment c’est inutile.
Saleté de Journal!

Je retourne pour éteindre l’ordinateur. Je me rends compte que j’avais oublié de me déconnecter… Et qu’il m’a parlé…

-Impossible, je n’arrive pas à dormir, je pense trop à toi.
-Est-ce que tu serais partie dormir sans éteindre XD
-Bon, je vais me prendre un somnifère.
-Bonne nuit ma puce.

Je souris. Mon cœur bondit dans ma poitrine, je n’ai toujours aucunes réponses, seulement des questions de plus en plus nombreuses…
Juste deux certitudes:
1/ Je l’aime
2/ Pas besoin d’éteindre l’ordi ce soir, je n’arriverai pas à fermer l’œil.