Rencontre et visite... (Aliénore, Lola, Jenifael et Samael)

Aliénore s'était endormie dans son fauteuil après avoir discuter avec Lola et Siloé, ses deux nouvelles amies. Elle avait rêvé d'une chose étrange : sa mère était encore en vie et elle les aimait elle et sa soeur, vivait avec elle et prenait très bien qu'elles soient sorcières... Et puis, Jeni, sa soeur, mourait, brûlée pour cause de sorcelerie. Sa mère et Aliénore avaient alors dut fuir. Durant leur fuite, la mère d'Aliénore mourut, écrasée par un ogre géant qui pleurait parce qu'il avait perdu son ours en peluche. la jeune femme l'avait alors aidé à le retrouver et elle et l'ogre étaient devenus amis. Ils avaient alors vécus tous deux très longtemps, se rendant régulièrement visite.
Elle s'était alors réveillée en sursaut, avec l'envie irréprésible de voir sa soeur. Et de la présenter à Samael et Lola. Celà tombait bien, c'était dimanche. Ils avaient tout trois quartier libre. Elle se leva alors et monta dans les dortoirs se changer. Elle se lava également et saisit alors sa robe bleue ciel, avec un corsage lacé devant, un col carrée brodé de bleu nuit, des manches longues déscendant en V à heuteur du coude et le bas de la robe tombant droit, avec une ceinture verte foncée brodée de vert clair, dessinant des motifs floraux. Elle se natta ensuite les cheveux et mis un collier moyen-ageux en forme de croix avec du cristal de Murano mauve, certi d'une armature dorée.
Elle redescendit alors et vit Lola et Samael. Elle s'approcha de ce dernier en lui disant bonjour d'un petit signe de main auquel il répondit.

-Samael, peux-tu venir quelques instants, je te prie?

Et sans attendre sa réponse, elle l'entraina vers Lola. Arrivés devant elle, elle reprit la parole.

-Salut, Lola. Voilà, je voulais vous proposer de venir avec moi à Pré Au Lard, se promerner en ville et rencontrer ma soeur, Jenifael. Je suis sûre qu'elle serait heureuse de faire votre connaissance. Qu'en dites-vous?

Elle les regarda tour à tour et s'apercut une fois de plus que Samael était très beau. Avec un pincement au coeur, elle se rendit compte qu'un garçon aussi charmant et sympathique ne devait pas être seul et devait déjà avoir une petite amie...

Lola descendit les marches du dortoir. Elle n’avait pas envie de rire aujourd’hui, ni même de s’amuser. Quelque chose clochait. Quelque chose allait se passer dans la journée, mais elle ne parvenait pas à savoir quoi. Quelque chose de mal. Elle l’avait su dès qu’elle avait ouvert un œil, en apercevant un kobold sur son lit, l’air moqueur. L’air méchant.
Lola lui avait ordonné tout de suite de partir, lui et son air hautain. Et il était parti, un rire rauque entre les dents. Et cela avait suffit à Lola pour pourrir sa journée. Quelque chose allait arriver. Mais quoi, bon sang ?

Elle descendit les marches, donc, une à une, plongée dans ses pensées. Et ne vit Aliénore que quand elle lui montra le jeune homme qu’elle avait bousculé un jour, en courant comme une idiote dans les couloirs.

-Salut, Lola. Voilà, je voulais vous proposer de venir avec moi à Pré Au Lard, se promerner en ville et rencontrer ma sœur, Jenifael. Je suis sûre qu'elle serait heureuse de faire votre connaissance. Qu'en dites-vous?

La jeune fille hocha distraitement la tête. Oui, oui. Elle voulait bien. Vouloir quoi ? Elle n’avait pas écouter. Et soudain, ô grand soudain, elle entendit la voix. Elle la reconnu tout de suite. Pourquoi était-il là ? Pourquoi maintenant ? Quelle question. Elle le savait.

-Alors, je t’ai manqué ? lança la voix.

Elle releva doucement la tête, et le regarda dans les yeux. Aliénore et Samael ne pouvait pas le voir, ils discutaient joyeusement ensemble. Il n’avait pas changé. Le jeune homme devant elle, venant de l’autre monde, était toujours aussi beau. Aussi séduisant. Il portait des cheveux assez long retenus en queue de cheval, avait les traits du visage très fin et des yeux bleus tellement clair qu’on se noyait dedans.
Il était vraiment beau. Peut-être un peu trop.
Lola secoua la tête, et murmura un « va-t-en ».

-Tu ne veux pas de moi ? Ce n’est pas ce que tu me disais, l’autre foi.

Il n’était pas humain. Il venait d’un autre monde. Le monde Invisible. C’était un démon. Un monstre né des enfers. Mais, Lola se perdait encore une foi dans ses yeux reflétant l’innocence. Elle n’entendait plus rien. De toute manière, cela ne changeait pas à son état normal. Personne ne remarquait à quel point elle avait besoin d’aide. Mais elle pouvait toujours parler à voix haute. Ils entendraient son appel. Ils feraient quelque-chose.

-Refuses-tu encore une foi ma proposition ? continua le jeune homme, en s’avançant doucement vers Lola.

Elle le regarda droit dans les yeux. Il souriait. Il voulait qu’elle vienne. Il n’était pas la seule. Elle le voulait aussi, de toute son âme, de tout son cœur. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas abandonner si facilement. Ce serait lâche de sa part.

-Je…je ne peux pas. J’aimerai, mais je ne peux pas. Tu dois comprendre. On a besoin de moi, ici.

Il haussa un sourcil. Il regarda un ailleurs, en s’écriant un « vraiment ? Voilà qui est embêtant ». Il ne lâcherait pas l’affaire. Il ne se contenterait pas de baisser les yeux et de partir, comme l’autre foi.
Lola sentit les regards sur elle. Qui la regardait ? Samael ? Aliénore ?

-Mais, tu es sûre ? Regarde, te souviens-tu comment c’est, là-bas ? Te souviens-tu de notre monde ? Ton esprit y voyage souvent, non ? Alors, pourquoi ne pas venir en entier ? Pourquoi ?

Il s’approcha encore plus d’elle, jusqu’à toucher sa joue de ses doigts fins. Une larme coula sur la joue de Lola. Une larme. Elle aurait voulu la retenir. Mais un élément de son passé refaisait surface. Elle ne voulait plus endurer ça à nouveau. Mais elle voulait partir. Aller dans ce monde qui était meilleur. Mais elle ne devait pas craquer ! Elle avait tenu jusque là. Pourquoi maintenant abandonnerai-t-elle ?
Une larme, puis d’autres roulèrent sur ses joues. Samael et Aliénore devaient la regarder d’un drôle d’air. Pourquoi pleurait-elle, tout d’un coup ?
Le jeune homme déposa la tête de Lola sur son torse. Il lui murmura tendrement à l’oreille :

-Je veux que tu viennes. Les autres aussi. C’est si facile. Il te suffit juste de… ça ne fera pas mal, tu ne sentiras rien. Je te le promets.

Il lui glissa une dague entre ses doigts. La jeune fille entendit la voix lointaine de Samael et d’Aliénore l’appeler, l’air terriblement inquiet. Visiblement, pleurer ne lui attirait que des ennuis.

Comme pour donner plus d’envies à Lola de partir, l’homme mystérieux lui montra les beautés du monde Invisible. Les fauteuils de la salle commune disparurent, ainsi que tous ce qu’il y avait. De la verdure apparut, des fleurs, des arbres, des fées et d’autres espèces. Ils attendaient. Qu’attendaient-ils ?
Lola connaissait la réponse : un humain, un vrai. En chair et en os.

La jeune fille sentit une main chaude se poser sur son épaule, puis une autre main, plus fine. Samael et Aliénore.

-Lola, c’est très facile de nous rejoindre, et tu le sais. Tu y étais presque l’autre foi.

Oui, si simple. Elle regarda autour d’elle. Elle était à nouveaux submergée par la beauté du monde. Si simple. Elle serra la dague dans sa main. Si simple…
Se tuer. Se suicider, et si tu connaissais le monde Invisible, tu pouvais y aller, mais seulement jeune. Se suicider, voilà le passe.

Lola serra la dague contre elle. Ce petit objet, innocent, décidait de sa vie et de sa mort. Mais les mains chaudes de ses amis l’empêchaient de prendre une décision. Et le regard chaleureux de l’homme devant elle n’arrangeait rien.

Samael se leva de très bonne humeur ce matin là, il ne savait pas vraiment pourquoi mais qu’importait la raison il était de bonne humeur et c’était le principal. Il descendit donc l’escalier en colimaçon menant à la salle commune des Gryffondor. Au bas de l’escalier il vit Aliénore se diriger vers lui. Il se souvenait de leur dernière discutions, c’était dans cette même salle qu’elle avait commencée et qu’elle avait fini d’ailleurs. Ils avaient longuement discutaient, de leur enfance entre autre avant de rejoindre deux de leurs professeurs au bord du lac, ce fut également la dernière fois qu’ils virent leur professeur de potions qui avait disparu ce même après midi dans le lac de l’école. Mais il se souvenait surtout de la dernière chose d’Aliénore lui avait dite, trois petit mots, trois mots auxquels il n’avais pas eu le temps de lui répondre, trois mots qui l’avais plongé dans de profondes réflexion durant des nuits entière. Elle lui avait simplement dit : «Je...t'aime. », mais elle ne lui avait pas laisser le temps de comprendre le véritable sens de ses paroles qu’elle était déjà partie. Mais maintenant il savait, lui aussi l’aimé et aujourd’hui il allait enfin le lui avouer. Elle lui fit un bref signe de la main pour le saluer, signe auquel il répondis presque immédiatement. Il prit ensuite son courage a deux mains mais avant qu’il n’ai ouvert la bouche Aliénore l’avais déjà devancé.

-Samael, peux-tu venir quelques instants, je te prie?

Il ne dit rien car déjà elle l’entraîner avec elle vers une autre jeune fille.

-Salut, Lola. Voilà, je voulais vous proposer de venir avec moi à Pré Au Lard, se promener en ville et rencontrer ma sœur, Jenifael. Je suis sûre qu'elle serait heureuse de faire votre connaissance. Qu'en dites-vous?

Il allé enfin pouvoir rencontrer Jenifael, la sœur d’Aliénore, il savait qu’elle aussi avait vécue une enfance triste et difficile, et qu’aujourd’hui elle vivait à Près au lard. Il était très content de pouvoir la rencontrer car d’après qu’Aliénore lui avait dit c’était quelqu’un de formidable. Il regarda la dénommée Lola, il l’avais déjà croisé de ça il en était sûr et certain, mais où l’avais t-il vu, c’était la grande question. Lola hocha légèrement la tête pour montrer son accord pour les accompagner, ce qui tombait bien puisque qu’il n’avais rien à faire aujourd’hui et qu’ainsi il ferait la connaissance d’une amie d’Ali et de sa sœur la même journée. Il observa longuement Aliénore, elle était un peu plus jeune que lui pourtant il la trouvé plus belle que la plupart des filles de son âge. Il adoré tout particulièrement ses longs cheveux blonds, ses yeux bleus, non en fait il aimé tout chez elle. Il était même étonné qu’un si jolie fille n’ai pas encore de petit copain, mais il n’allé certainement pas s’en plaindre, au contraire elle lui avait avoué qu’elle l’aimé et il était sûr d’avoir les mêmes sentiments à son égard. Encore fallait-il qu’il trouve 5 petites minutes pour lui en parler.
Il léger murmure pratiquement inaudible le ramena dans la salle commune des Gryffondor, il aurait juré que ce murmure venait de Lola. En effet cette dernière n’avais vraiment par l’air dans son assiette, un peu comme si elle avait vu un vieux fantôme. Il cru même apercevoir, à lueur des lampes, qu’une larme avait ruisselée le long de sa joue. Il était absolument certain que cette larme avait coulée lorsqu’il réfléchissait.

-Lola ?! Demanda t-il doucement à cette dernière.

Mais il n’eu aucune réaction, Samael trouva le comportement de la jeune fille de plus en plus étrange, bien sûr il savait qu’elle était assez étrange à la base mais là il avait le sentiment que c’était très diffèrent.

Lola, tu m’entend ?! Retenta t-il.

Mais là encore il n’eu pas de réponse, ni même un signe qu’elle l’avait entendue. Il commençait même à se demander si ce n’était pas l’œuvre d’un sortilège. Samael la vit sortir une dague, il en resta étonné une fraction de secondes. D’où l’avait-elle sortie ? A vrai dire il n’y avait pas réellement fait attention. Mais une chose était sûr c’est que si elle pensé à ce qu’il pensé qu’elle pensé, c’est à dire à la mort, alors il fallait à tout pris l’en empêcher. Il échangea un regard avec Ali, elle aussi avait compris. Samael posa donc doucement sa main sur ses frêles épaules, tout en espérant que la présence que quelqu’un à ses côtés l’aiderai et surtout lui ferait oublier ses idées morbides. L’instant d’après Aliénore avait fait de même et a présent Lola avait une main sur chaque épaule. Il vit Lola serrer un peu plus la dague contre elle, mais elle n’arrivé pas à prendre la bonne décision, bonne décision qui consisté à déposé sa dague.

-Ne fait pas ça. Chuchota t-il à l’oreille de Lola.

Il était bien décidé à ne plus voir quelqu’un mourir en sa présence. Sa mère était morte alors qu’il aurait pu utilisé sa magie pour lui venir en aide. Un de ses professeurs était mort alors que là aussi il aurait pu lui venir en aide. Alors il ne laisserait pas cette jeune fille mettre fin à ses jours juste devant lui. Il resserra sa main sur son épaule, il ne l’abandonnerait pas si facilement, même si il ne l’a connaissait pas, il ne voulait pas non plus qu’Aliènore ai elle aussi é revivre la mort de quelqu’un.

-Aller donne moi cette dague, la vie vaut la peine d’être vécue alors ne la gâche pas si facilement. Tout en lui chuchotant ses paroles il passa son autre main devant le jeune fille, puis doucement il attrapa la dague.

-Laisse moi faire.
Il retira le plus doucement possible la dague des mains de Lola, avant de la ramener vers lui. Il mit la dague dans la poche de son jean afin d’être sûr qu’elle ne pourrait pas servir.

-Voilà tout est fini maintenant. Il ne savais pas ce qui avait pu la pousser à vouloir se suicider mais il était heureux d’avoir pu éviter une chose pareil, il ne se le serait pas pardonné si jamais elle avait jusqu’au bout de son idée.

Lola aquiesça en guise de réponse et Samael eut un regard qui équivallait à la même réponse. Trop heureuse qu'ils soient tous deux d'accord, elle s'absorba dans des pensées joyeuses tel que celles que les papillons ont différentes couleurs qui reflètent leur caractère, ce qui est tout à fait saugrenu. Un grand sourir sur les lèvres, elle se mit à comptempler Samael, se demandant si il avait réfléchit à leur dernière discussion. Elle n'avait que rarement prononcé ces trois mots durant sa vie, mais elle les avait toujours dit à sa famille. Elle n'avait jamais réellement fait attention à un garçon quelquonque et avait renvoyé en douceur tous ceux qui la convoitait car elle ne s'estimait pas amoureuse d'eux et à juste titre. La voix de celui à qui elle songeait la sortit de sa rêverie.

-Lola ?! Demanda t-il doucement à l'amie d'Aliénore.

Elle n'eut aucune réaction. Aliénore, inquiète, se tourna vers son amie.

-Lola, tu m’entend ?! Retenta t-il.

Elle n'eut de nouveau aucune réaction. D'inquiète, Aliénore passa à terrifiée. Lola tenait dans ses mains une dague. Et, saisissant où elle voulait en venir, Aliénore échangea un regard terrifié avec Samael. Une mort de plus, elle ne le supporterait pas. Et Samael, d'après ce qu'elle lut dans son regard, non plus. Elle s'approcha d'un pas pressé de Lola et mit sa main sur l'épaule de son amie, quelques instant après Samael.

-Ne fait pas ça. Chuchota t-il à l’oreille de Lola.

Aliénore saisit encore plus l'épaule de Lola et se mit à lui murmurer des paroles sans queue ni tête à l'oreille tandis que Samael faisait de même.

-Ca va aller, Lola, tu verras, on est là, pour toi, ne t'inquiète pas, ça va aller...
-Aller donne moi cette dague, la vie vaut la peine d’être vécue alors ne la gâche pas si facilement. Tout en lui chuchotant ses paroles il passa son autre main devant le jeune fille, puis doucement il attrapa la dague, ajouta Samael sans qu'il eut entendut Aliénore.
Il reprit deux secondes plus tard.

-Laisse moi faire.

Il retira le plus doucement possible la dague des mains de Lola, avant de la ramener vers lui. Il mit la dague dans la poche de son jean afin d’être sûr qu’elle ne pourrait pas servir. Aliénore en fut soulagée et d'autant plus inquiète, sans savoir pourquoi. Il dit encore quelques mots à Lola.

-Voilà tout est fini maintenant.

Aliénore ignorait ce qui avait put pousser Lola à une telle extrémité. D'après ce qu'elle savait, celle-ci avait une vie paisible, pas comme la sienne ou celle de Samael mais qui sait... Elle la prit par les épaules et la força à s'assoir dans un fauteuil puis se planta devant elle et la regarda sous toutes les coutures. Elle lui prit précautionneusement les mains en main et regarda si elle ne s'était pas ouvert les veines. Rassurée, elle s'assit sur l'accoudoir, laissant Samael se mettre devant Lola et se mit à lui caresser les cheveux en lui disant des paroles se voulant rassurantes.

-Ca va aller, ma puce, ça va aller, on est là maintenant, ça va aller...

Voyant Lola "revenir" à elle, elle la fixa dans les yeux et remarqua la trace de larme qu'elle avait du verser durant la rêverie d'Aliénore.

-Oh ma puce, tu es sûre que ça va, que tu n'as rien?

Inquiète, Aliénore regarda Samael dans les yeux, tout en continuant de lui passer ses doigts dans ses cheveux.

Lola sentit en elle la profonde hésitation. Que devait-elle faire ? Se tuer ou vivre ? Vivre heureuse ou vivre heureuse mais avec quelques pentes à endurer ? Que devait-elle faire ?

-Ne te pose pas autant de questions, bon sang ! grogna l’homme devant elle.

Elle l’avait aimé. Ou alors, était-ce un rêve ? L’avait-elle vraiment aimé ? Elle ne se souvenait plus. Mais il l’avait prise dans ses bras. Il l’avait embrassée. Il l’avait rendue heureuse, pendant tout un moment. Et puis, il lui avait demandé de mourir. Et alors qu’elle était sur le toit de l’école, pour commettre une énorme bêtise, tous ses amis avaient été là. Tous. Et ils lui avaient rendu raison.
Lola se souvenait avoir secoué la tête et avoir dit « va-t’en » au jeune homme. Il était parti, en colère, et s’était juré qu’il reviendrait. Et il était revenu.
Mais Lola ne l’aimait plus. Elle ne voulait plus de ses caresses empoisonnées.
Elle sentit quelqu’un enlever la dague de ses mains, et des voix lointaines, mais trop lointaines pour qu’elle comprenne quelque-chose.

-Non…Non ! Ne lui prenez pas la dague ! Lâchez ça !

Le jeune homme fulminait. Son tient hâlé virait au rouge. Plus en colère, il n’y avait pas. Ses sourcils arqués vers le bas, et sa bouche pincée témoignait de sa rage… Et pour cause : si quelqu’un du monde terrien prenait la dague, comme ce qu’une personne vient de faire, il est impossible pour un habitant de l’invisible de venir le reprendre. Strictement impossible. Sauf pour les fées, mais ça, c’était autre chose.

Lola sentit une pression exercée sur elle, et elle se retrouva assise dan l’herbe, parmi les fées curieuses. Elles ouvraient de grand yeux ronds, se demandant ce qu’il allait se passer ensuite. Essayerait-elle quand-même de se tuer, malgré tout ? Où allait-elle, encore une foi, refusait l’offre ?
Les fleurs embaumaient l’air d’un parfum printanier, et le vent se mit à souffler légèrement. Le soleil brillait de mille feu, et les êtres vivants était merveilleux. Oui, ce monde avait de quoi se suicider. Mais, pourtant…
Pourtant, les mains fines d’Aliénore lui ordonnaient de rester auprès d’elle. Une nouvelle amie…Un nouvel ami. Fallait-il laisser passer cette occasion, sous le prétexte de vivre heureuse à jamais ?
Le jeune homme devant elle se laissa tomber à terre. Il regardait le ciel, ses cheveux recouvrant son visage. Il avait deviné. Lola ne viendrait pas dans le monde invisible.
Avant de revenir à elle, Lola crut apercevoir une larme couler sur la joue de l’homme.

-Je suis désolée, murmura-t-elle.

-C’est faux. Si tu étais vraiment désolée, ton regard ne pétillerait pas. Tu veux rejoindre tes amis, n’est-ce pas ?

Il avait toujours ses yeux fixant le bleu oranger du ciel. Sa voix semblait infiniment triste. Il ne l’aimait plus, pourtant. Cela se voyait dans son regard. Il l’avait trop haie une foi pour l’aimer à nouveau. Mais il voulait qu’elle reste auprès de lui, au nom de l’amitié.
Lola le regardait, ne sachant pas vraiment quoi dire. C’est vrai, elle n’était pas vraiment désolée.

-Aller, va. Il la regarda enfin dans les yeux. Va auprès d’eux. Ils ont besoin de savoir si tu vas bien. Rien ne te retient ici…

Après une courte pose, il enchaîna :

-…Rien ne te retient ici. Mais les humains sont vraiment étrange. Raté une occasion pareille.

Il ne comprendrait jamais. Ils étaient tellement différents. Trop. Lola soutint son regard, et pendant un court moment, elle hésita à nouveau. Un monde pareille. Il ne lui demanderait pas une seconde foi de venir auprès d’elle. Mais elle pouvait se tuer elle-même, non ?
Mais si Lola ne voulait pas être auprès de tous ces êtres aujourd’hui, elle ne voudrait jamais plus. Tout au fond d’elle, elle savait qu’elle ratait vraiment quelque-chose. Mais elle se releva doucement, lui tourna le dos, et avant de revenir à elle, elle respira encore une foi l’air frais du monde Invisible. Elle y retournerait encore, c’était sur. Mais elle n’aurait pas toutes ses sensations. Quand elle revint à elle, elle aurait juré voir le jeune homme sourire. Mais peut-être était-ce, encore une foi, un rêve ?

Lola sursauta quand elle vit Samael devant elle, surprise qu’elle soit assisse sur un fauteuil alors qu’elle aurait juré qu’elle était debout, et surprise car Aliénore venait de sursauter.
Lola fronça les sourcils. Elle les regarda tour à tour, vit leur mines complètement déconfites refléter une intense interrogation et rigola. Mais qu’avaient-ils ? Elle se souvint ensuite que, effectivement, ils avaient du voir la dague sortie de nulle part. Lola se mordit les lèvres, et s’excusa :

-Je suis vraiment vraiment vraiment désolée de vous avoir inquiéter ! Olala, je suis gourde des fois ! Bon, on va la voir, ta soeurette ?

Elle se releva d’un bond, et prit la main de Samael dans sa main droite, et la main de Aliénore dans sa main gauche. Oui, elle avait eu raison de ne pas mourir. C’était une merveilleuse journée, qui ne faisait que commencer. Lola éclata de rire. Que c’était bon de rire ! Que c’était bon d’être entourée de nouveaux amis. Que c’était bon de vivre…

Aliénore fit asseoir Lola afin de pourvoir l’observer sous tous les angles, elle commença tout d’abord par ses bras afin d’être sûre qu’il n’y est plus de danger. Lorsqu’elle eu fini elle s’installa sur l’accoudoir du fauteuil, Samael en profita pour prendre sa place devant Lola. Il fut heureux de constater que la jeune fille reprenais ses esprits.

-Ca va aller, ma puce, ça va aller, on est là maintenant, ça va aller...

Oui, ils étaient tous les deux là pour elle, après n’était-ce pas le rôle des véritables amis ? Bien sûr il connaissait Lola depuis à peine quelques minutes mais Samael savais qu’il pouvait d’or et d&jà considérer Lola comme une amie.

-Oh ma puce, tu es sûre que ça va, que tu n'as rien?

Samael vit Aliénore se tourner vers lui, durant quelques secondes il pu se perdre dans ses magnifique yeux bleus, mais c’était une grande inquiétude qui s’y reflétait. Ils se fixeraient ainsi pendant de longues secondes avant de reporter leur attention sur Lola. Ce fut justement à cet instant précis que celle-ci choisi pour revenir complètement à elle. Elle sursauta, ne s’attendant probablement à se retrouver face à lui, ce sursaut fit sursauter Aliénore à son tour. Samael se demanda même si elle n’allé pas de nouveau essayé, par un quelconque moyen, de mettre fin à ses jours. Au lieu de ça elle se contenta de les fixer tour à tour avant d’exploser de rire. Là plus aucun doute elle n’avais plus la moindre envie de mourir !

-Je suis vraiment vraiment vraiment désolée de vous avoir inquiéter ! Olala, je suis gourde des fois ! Bon, on va la voir, ta sœurette ?

Samael s’était attendu à beaucoup de réaction de la part de Lola, il aurai du pourtant prévoir que la réaction qu’elle aurait serai, une fois de plus, très surprenante. Beaucoup de gens serait rester là à se faire caresser les cheveux par son amie, à poser des questions et à ne rien faire de très joyeux après ce passage « je veux mourir » mais étant donner que Lola n’était pas madame tout le monde il aurait du prévoir qu’elle ferai exactement le contraire de ce que les autre aurait fait. Elle se leva d’un bond attrapa sa main et celle d’Aliénore et se remit à rire.
« A quoi bon continuer à se poser toutes ses questions, tout va bien maintenant. »
Oui tout aller bien allez rencontrer Jenifael, la sœur aînée d’Aliénore, ils allaient tous se promener à Près au Lard et cette journée sera très belle. Le temps était très chaud, idéale pour avouer ses sentiments à Aliénore. Mais où ? Et quand ? Il avait une vague idée de comment le lui dire, il n’avais pas la moindre idée de ce que savais Jenifael. Devait-il avouer ses sentiments en publique ou en privée ? La seconde solution était un peu plus sage, si il lui avouer devant toute une foule de petits curieux qu’il l’aimé alors que ce n’était plus son cas il n’aurai pas l’air d’un imbécile, non mieux valait s’assurer que ses sentiments n’avais pas changé avant de faire quoi que ce soit.

Le couloir dans lequel ils se trouvaient était complètement dessert, la grande majorité des élèves étaient déjà sorti ou rester à l’abri de la chaleur dans les salles communes. Samael en profita pour se rapprocher d’Aliénore, Lola marché joyeusement devant eux et il ne savait si de là où elle était elle pourrai les entendre. Avec un sourire il si mit à penser que si elle l’entendais elle risquée d’assister à un jolie râteau. Il fit de son mieux pour reprendre un peu de sérieux avant de commencer à parler le plus bas possible, mais pas trop bas non plus, inutile d’avoir à répéter ce qu’il allais dire.

-Dit moi Aliénore, l’autre jour tu m’as dit quelque chose juste avant que tu ne partes, ce jour là tu m’avais dit que tu m’aimais. Et tu es partie si vite que je n’ai même pas eu le temps de réaliser ce que tu venais de m’annoncer. Ce n’ai pas la première fois qu’on me dit je t’aime, mais c’est la première fois que ces mots me font cet effet, c’est très sûr a expliquer mais je croit que moi aussi je t’aime. Alors j’espère que ce n’était pas juste des paroles que tu as dites à cause de ce qui c’était passé et qu’aujourd’hui tes sentiments envers moi, si ils ont étaient sincères, sont toujours présent.

Il avait complètement repris son sérieux, il avait très souvent eu des déclarations d’amour de magnifique jeune fille. Mais il n’avais jamais compris pourquoi il avait toujours refusé de sortir avec l’une d’entre elles, certaines étaient vraiment des jeunes filles qui avaient absolument tout pour plaire. Aujourd’hui il savait pourquoi il n’avais jamais accepté, ces filles là n’étaient pas faite pour lui, Aliénore était extrêmement jolie elle aussi mais elle avait un petit truc que les autres filles n’avaient pas. Alors il n’avais plus qu’a espérer ne pas s’être trompé sur ses sentiments, les siens tout comme ceux d’Aliénore

Sursautant quand Lola sursauta, elle fut heureuse de la voir reprendre ses esprits. Au bout de quelques instants, elle se mit à rire. Aliénore fronça alors les sourcils. Elles se resemblaient plus qu'elle ne l'aurait crut. Aliénore aurait réagit de la même manière...

-Je suis vraiment vraiment vraiment désolée de vous avoir inquiéter ! Olala, je suis gourde des fois ! Bon, on va la voir, ta sœurette ?

Aliénore sourit et laissa s'envoler toute inquiétude, trop heureuse d'aller voir sa soeur.
Lola saisit sa main et celle de Samael et Aliénore ne put s'empècher de ressentir une pointe de jalousie. Se morigrénant de la stupidité de ce sentiment, elle sourit à Lola.

Ils sortirent de la salle comune et se retrouvèrent dans le couloir. Elle lacha la main de Lola, juste après que Samael eut fait de même et ils se laissairent distancer par Lola qui sautillait, toute idée sucidiaire envolée. Le couloir était désert, la température élevée et elle ne trouvait rien de mieux à faire que d'épiller un jeune garçon. *Ces filles, toutes les mêmes, toutes déglinguées* Elle se mit à sourire à cette pensée. Se tournant légerement, elle s'aperçut qu'il souriait. Son sourire ne fit que s'accroitre. Il prit une inspiration et se mit à parler.

-Dit moi Aliénore, l’autre jour tu m’as dit quelque chose juste avant que tu ne partes, ce jour là tu m’avais dit que tu m’aimais. Et tu es partie si vite que je n’ai même pas eu le temps de réaliser ce que tu venais de m’annoncer. Ce n’ai pas la première fois qu’on me dit je t’aime, mais c’est la première fois que ces mots me font cet effet, c’est très sûr a expliquer mais je croit que moi aussi je t’aime. Alors j’espère que ce n’était pas juste des paroles que tu as dites à cause de ce qui c’était passé et qu’aujourd’hui tes sentiments envers moi, si ils ont étaient sincères, sont toujours présent.

Elle sourit à par elle. C'était plutot pas mal comme déclaration. Elle aussi avait eut droit à des milions de déclarations, mais pourtant, elle n'était jamais sortie avec un garçon. Alors elle fit ce qui lui sembla naturel en ce moment là : elle prit la main de Samael, le forçat à s'arrèter et l'embrassa. Purement et simplement. Elle s'écarta légerement et prit la parole :

-Est-ce une preuve suffisante pour te dire je t'aime?

Sentant un regard posé sur sa nuque, elle s'écarta de Samael et se retourna pour découvrir Lola qui les regardait amusée.

-C'est quand vous voulez, les amoureux!
-On arrive!

Lanca Aliénore en s'élançant en sautillant vers Lola. Samael la suivit en riant et c'est ainsi qu'ils rentrèrent dans Pré-Au-Lard, discutant de choses et d'autres...

Suite du rp à ce lien. Sorry, il est un peu cours, mais sinon j'avance de trop par rapport à vos postes.

https://harry-potter-destiny.forumsrpg.com/habitations-f79/rencontre-et-visite-suite-alienore-lola-samael-jenifael-t196.htm#7583

» Rencontre et visite... (suite) (Aliénore, Lola, Samael, Jenifael)
» Rencontre [Aliénore et Samael]
» Jenifael
» Présentation d'Aliénore
» Aliénore et ses...connaissances!